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Lorsque le dernier arbre

Encore un récit de science-fiction qui se serait glissé en littérature générale ? Ouvrant Lors­­que le dernier arbre, le doute se pose quand on découvre un monde de 2038 – demain, quoi – assez apocalyptique où les enfants meurent étouffés par la poussière et les différentes pan­­démies ayant suivi le Grand Dépérissement climatique. Et pourtant, depuis ce postulat d’un futur assez noir, Lorsque le dernier arbre remonte peu à peu dans le passé, au tout début du XXe siècle. Il suit sur quatre générations la destinée des Greenwood, une famille canadienne atypique liée depuis toujours aux immenses forêts du pays : exploitant en sylviculture, vagabond survivant de la revente de sève d’érable, hippie écoterroriste s’y ressourçant et améliorant son ordinaire de la revente de girolles, menuisier accro aux opiacés et finalement ex-étudiante en sylviculture devenue guide touristique fauchée dans l’une des dernières forêts primaires du globe. Comme un tronc d’arbre en coupe, ou tout simplement à la manière de Carto­graphie des nuages de David Mitchell, Lorsque le dernier arbre va d’abord nous emmener dans le passé, de 2038 à 2008, 1974, 1934 puis 1908, avant de revenir en sens inverse. À chaque an­née correspond un membre de la famille ou deux (on re­trouve ainsi le père de Jacinda adulte en 2008 et enfant en 1974), et la première partie du roman consiste à comprendre les racines de cette famille et de ses liens profonds avec les forêts. La seconde moitié, qui re­part vers le futur, à la manière de branches s’éloignant du tronc, ré­pond aux questions en suspens et montre comment les actions d’une génération sont payées par les suivantes, et avec quelles conséquences. Fresque familiale et historique, ce roman n’est pourtant pas un manuel d’histoire. Il s’agit bien au con­traire d’un page-turner, selon l’ex­pression consacrée, qui nous attache à ses personnages et qui ne se lâche plus une fois entamé. Unique bémol dans cette longue saga, la fin amère et la personnalité de Jacinda, bien trop passive face aux aléas de la vie au regard de ses ancêtres. La faute, peut-être, à sa naissance dans une époque au goût de fin du monde ? Et pourtant, malgré tout, Lorsque le dernier arbre est un livre à s’offrir et à offrir autour de soi, même — surtout ! – aux lecteurs réfractaires à l’Imaginaire.

Sur la route d'Aldébaran

Le cylindre de Rendez-vous avec Rama d’Arthur C. Clarke était un Big Dumb Object, comme le Caillou d’Éon de Greg Bear ou la Grande Porte du livre éponyme de Frederik Pohl : chez Adrian Tchaikovsky, la question est d’emblée posée de savoir si l’artefact extraterrestre où erre Gary Rendell, l’astronaute britannique et narrateur de Sur la route d’Aldébaran, est tout à fait de la même nature. S’y ouvrent en effet des chemins – les Cryptes – qui évoquent un peu la Voie enracinée dans le Caillou ; il est possible d’y trouver des formes de vie venues d’autres emplacements de l’Univers, un peu comme c’était le cas dans les suites au Rama de Clarke ; et pourtant, on perçoit aussitôt une dimension différente dans l’objet au cœur du court roman de l’auteur de Dans la toile du temps, le danger inhérent à l’irruption d’un artefact extraterrestre étant com­pliqué ici par des éléments horrifiants.

Dans les Cryptes, le narrateur se confronte à des monstres et s’associe avec des êtres non-humains : malgré la persistance d’une forme de socialité, a-t-il conservé sa raison ? Par ailleurs devenu capable de s’alimenter de matière organique extraterrestre et de survivre dans une plus large gamme d’environnements que ceux accessibles aux êtres humains ordinaires, la véritable nature de Rendell interroge bientôt le lecteur : ce n’est qu’à la toute fin du récit que sa som­bre logique semble offrir une inquié­tante solution à ces ques­tions.

Une paréidolie fait surnommer l’artefact extraterrestre « Dieu-Grenouille » : on rappellera que la déesse Heket à tête de grenouille des anciens égyptiens était associée au principe vital et à la naissance. Voici peut-être une clé de lecture pour ce texte aussi court que réussi, l’existence même des Cryptes (sentiers de grande randonnée à l’échelle galactique et peut-être universelle) étant la promesse de l’établissement d’une écologie d’ordre supérieur… mais aussi la menace d’une transformation irrémédiable de l’humanité. C’est ainsi que selon Tchaikov­sky, l’horreur se niche non dans le simple danger, mais dans le caractère indicible des possibles… Une belle réussite SF, on l’a dit.

Le Livre des préfaces

Voilà un livre qui brasse bien des sujets : la science-fiction (Gérard Klein l’écrit avec des majuscules), la littérature en général, l’édition, les sciences sociales et les sciences dites « dures », la futurologie et la prospective, avec pour fil rouge l’intelligence, l’érudition et aussi l’humour d’un des membres les plus éminents de Notre Club.

Brève présentation : sont rassemblées ici les préfaces dont Gérard Klein a agrémenté les vo­lumes de la collection « Science-Fiction » du Livre de poche entre 1994 et 2013, plus des préfa­ces d’éditions antérieures de certains volumes, le tout orches­tré par Ellen Herzfeld et Domi­nique Martel, qui les proposent depuis quelques années sur le site de Quarante-Deux. Elles sont présentées par ordre chro­nologique de publication, un choix qui, s’il présente quel­ques défauts – peut-être eût-il été souhaitable de regrouper dans une même partie les préfaces de « La Grande Anthologie de la Science-Fiction » et des « Maîtres de la Science-Fiction » – est néanmoins celui qui s’imposait, notamment parce que Gérard Klein revient régulièrement sur certains thèmes, ce qui permet à qui lira ces essais dans l’ordre d’appréhender l’évolution de sa pensée, encore que l’auteur n’interdise pas « d’y aller picorer à son gré ».

Parmi ces leitmotive, on trouve bien entendu la science-fiction elle-même, son histoire, sa problématique définition, ses relations avec la culture dominante, son acceptation ou son refus, ainsi que certains aperçus sociologi­ques voire psychanalytiques sur sa nature et le plaisir de lecture qu’elle offre. Mais on y trouve aussi des spéculations prospectivistes et des développements sur des sujets scien­tifiques tels que l’évolution, l’immortalité et le multivers.

Si, le plus souvent, le sujet abordé est en lien avec le livre ou la série considérés – l’utopie avec le cycle de la « Culture » de Banks, l’uchronie avec La Machine à différences de Gibson & Sterling, sans parler des anthologies thématiques –, ceux-ci permettent parfois à l’auteur de procéder « par sauts et gambades », pour citer un autre es­sayiste, et d’explorer de nouvelles directions. Certaines préfaces sont de nature biographique, notamment lorsqu’elles portent sur un auteur dont Gérard Klein est ou a été proche (Ruellan, Silverberg, Klein lui-même). Enfin, mention spéciale à celles où il fait preuve d’un humour réjouissant, et qu’on vous laisse le plaisir de découvrir pour ne pas gâcher la surprise. L’humour est d’ailleurs assez présent dans ces pages, l’auteur n’ayant pas son pareil pour conclure une réflexion rigoureuse par une saillie aussi percutante que pertinente.

Selon ses goûts ou sa sensibilité, le lecteur s’attachera davantage à certains passa­ges, que je ne détaillerai pas ici, me contentant de souligner ceux où l’auteur se montre particulièrement en verve et donne libre cours à sa passion, allant parfois jusqu’à adopter un ton de pamphlétaire, par exemple lorsqu’il aborde les dérives de l’internet (pp. 648), faisant montre d’une étonnante prescience, et les atrocités du siècle passé (pp. 607-608).

On ne s’étonnera pas de certaines redites, inévitables dans le cas d’une édition intégrale, d’autant que lorsqu’une préface (Les Yeux électriques) ayant été omise du livre publié, Gérard Klein l’a reprise en grande partie lorsqu’il s’est agi de rédiger celle de La Vie en temps de guerre, du même Lucius She­pard.

Comme on le devine, l’auteur ne cherche pas à faire l’unanimité, et certaines de ses affirmations et hypothèses ne man­queront pas de faire bondir. Mais les unes comme les au­tres sont parfaitement étayées et, si ce livre doit faire débat, cela ne peut être qu’un débat de haute tenue qui contribuera à l’enrichissement du genre et prolongera les réflexions ici rassemblées.

Indispensable.

Par-delà l'horizon

Vingt-trois ans après Escales sur l’horizon, douze ans après Retour sur l’horizon, Par-delà l’horizon se propose à son tour de faire le point sur l’évolution de la science-fiction de langue française en dix-neuf nouvelles. Serge Lehman a cédé les manettes à Sébas­tien Guillot, mais le projet affiché reste le même.

Premier changement notable : le nombre d’autrices au sommaire. Elles n’étaient que deux dans chacun des volumes précédents, elles sont désormais dix, dont la majorité a publié ses premiers textes il y a moins de dix ans.

Autre élément intéressant : le nombre de textes se déroulant dans un futur proche, quand ce n’est pas carrément au siècle passé, comme « Golden Age Blues » de Frédéric Jaccaud, triste constat que le futur n’est plus ce qu’il était, et que l’émerveillement d’autrefois (celui de la SF de l’âge d’or comme celui de l’adolescence) a cédé la place à un présent d’une médiocre banalité.

Ces futurs proches se contentent le plus souvent d’éclairer les dérives de notre monde actuel : la place de plus en plus invasive qu’occupent les applications de rencontre dans notre vie sentimentale (« La Parfaite équation du bonheur » d’Émilie Querbalec), la fuite vers les réalités virtuelles pour échap­per au quotidien (« La Solitude des fantômes » d’Audrey Pleynet), un monde du travail toujours plus violent et précaire (« Quantique pour la liberté » de Ketty Steward). Face à ces lendemains peu enviables mais guère originaux, Pierre Bordage préfère opter pour l’approche humoristique en imaginant devoir un jour payer pour utiliser les mots du dictionnaire (« Et le Verbe se fit cher »).

Stéphane Beauverger est sans doute celui qui a le mieux saisi l’air nauséabond du temps dans « Deimocratos », donnant corps à nos peurs collectives de tout ce qui se trouve à l’extérieur de nos frontières. À l’inverse, Jean-Laurent Del Soccoro est le seul à faire le choix de l’optimiste en tendant la main vers l’Autre (« Ne vous inquiétez pas, on va s’y mettre »).

Le post-apocalyptique est peu représenté dans cette anthologie, on ne s’en plaindra pas. Deux nouvelles, signées Léo Henry (« J’ai senti venir l’avalanche dès les premiers flocons ») et Michael Roch (« L’Heure où s’écrasent les Zabèy »), qui fonctionnent avant tout grâce à leur écriture intensément immersive. D’un autre côté, l’espace semble être un avenir sans issue où seuls L.L. Kloetzer et Silène Edgar se risquent. Les premiers nous invitent dans une station spatiale où le danger peut surgir à tout moment (« Le Pack »), la seconde donne à sa tentative de ressusciter l’humanité sur un monde lointain des allures de tragédie grecque (« Espoir »).

À plus longue échéance, quel avenir peut espérer l’humanité ? « Le Juge, le bot et l’écureuil », de Christian Léourier, semble acter la passation de pouvoir entre l’homme et l’IA. Floriane Soulas enfonce le clou en inversant les rôles (« Projet Cérébrus »). Chris Vuklisevic constate amèrement que toute tentative de réinventer l’humain pour ne pas répéter les erreurs du passé est vouée à l’échec (« Ce qui se tapit dans la Tour »). Peut-être l’humanité évoluera-t-elle jusqu’à devenir une forme de vie ra­dicalement différente (l’incroyable « Carne » de Lauriane Dufant, sans doute le texte le plus dense, novateur et jusqu’auboutiste de l’anthologie) ou s’effacera-t-elle aux profits d’êtres artificiels rejouant en boucle les mê­mes conflits qu’autrefois (« Variation sur un poème de Borges » de Romain Lucazeau).

Ajoutons à ces textes ceux on ne peut plus impressionnistes et cryptiques de luvan (« paôn » et « In der Höhle ») et celui, à mi-chemin entre SF et horreur, de Jeanne-A. Debats (« Chéloïdes » ), et l’on obtient une anthologie inégale mais d’une qualité globale tout à fait réjouissante, avec quelques hauts (Lauriane Dufant, Michael Roch et Stéphane Beauverger) sans vraiment de bas, donnant à voir une science-fiction française parfois inventive, régulièrement pertinente, plus souvent foca­lisée sur le « ici et maintenant » que sur le « ailleurs et demain ». Qu’on s’en félicite ou qu’on le regrette, difficile de passer à côté.

Les Dix Mille portes de January

« Un hommage à la littérature, aux livres et au pouvoir des mots ». Ainsi était présentée « Guide sorcier de l’évasion : atlas pratique des contrées réelles et imaginaires », la nouvelle d’Alix E. Harrow parue dans Bifrost n° 99. Un commentaire que l’on reprendra volontiers tel quel pour décrire Les Dix mille portes de January, son premier roman. Hommage à la littérature, car le livre s’inscrit dans une longue tradition, d’Alice au pays des merveilles à À la Croisée des mondes, que l’écrivaine connaît visiblement sur le bout des ongles et où elle parvient sans mal à s’inviter pour faire entendre sa propre voix.

Les livres jouent un rôle essentiel dans la vie de January Ruddy, la jeune héroïne du roman, née à la fin du XIXe siècle. Elle qui a grandi sans ses parents (sa mère est morte peu après sa naissance, son père voyage sans arrêt aux quatre coins de la planète), dans un cadre certes confortable et protecteur (William Cornelius Locke, le riche em­ployeur de son père, a pris en charge son éducation et pourvoit à tous ses besoins matériels) mais terriblement conformiste et qui la tient à l’écart du monde, elle trouvera en eux une première ouverture vers l’extérieur et la possibilité de rêver une autre vie. Un livre en particulier, Les Mille portes, étrange récit contant l’aventure extraordinaire d’une jeune Américaine née quelques décennies plus tôt, va aider January à traverser les mo­ments les plus pénibles de son existence, avant de bouleverser sa vie à tout jamais. Quant au pouvoir des mots, fantasy oblige, il est ici à prendre au sens littéral.

Roman d’apprentissage, d’exploration, d’aventure, Les Dix mille portes de January est tout cela à la fois, et bien plus encore. Alix E. Harrow, au fil des pages, brasse quantité de sujets : racisme, colonisation, patriarcat, normes sociales, autant de thèmes qui se dessinent progressivement dans le récit à travers le regard de moins en moins naïf que porte sa narratrice sur le monde où elle a grandi. Surtout, le roman est une ode permanente à l’ouverture, aux autres, à la différence et à l’inconnu. Le résultat aurait pu être pontifiant, il est au contraire léger, tout en finesse et en inventivité, esquivant avec adresse tous les écueils du manichéisme. Les Dix mille portes de January est un roman en­thou­siasmant de bout en bout, et l’on est tout près de penser qu’Alix E. Harrow est bien ce qui est arrivé de mieux à la fantasy ces dernières années.

Projet dernière chance

Après un Artémis en demi-teinte, Andy Weir revient avec un troisième roman, Projet dernière chance, difficile à résumer tant même en dire peu, c’est déjà en dire trop… Un homme se réveille d’un coma artificiel, mesure son amnésie, comprend que son corps a été entretenu par un dispositif robotisé et que dans la même salle que lui se trouvent deux autres personnes, mortes depuis si longtemps qu’elles sont momifiées. La mémoire lui revient peu à peu, dans l’ordre chronologique (la narration va alterner entre des chapitres dans le pré­sent et d’autres situés dans un passé de plus en plus proche à mesure que l’intrigue avance), et il découvre qu’il est en fait dans un astronef, très loin de la Terre, dont il se rappelle qu’elle est en danger de mort et qu’il est donc chargé de la sauver. Le tout en réglant les nombreux problèmes scientifiques et techniques qui ne vont pas manquer de se présenter. Le lecteur peut, à ce point du livre, légitimement se dire qu’après Seul sur Mars, l’auteur tente de nous rejouer la même partition, mais dans l’espace cette fois. Sauf que ledit lecteur se trompe : car si ses deux camarades sont morts, notre héros n’est pour autant pas seul dans son coin perdu de l’univers…

Jetons un voile pudique sur la suite de ses aventures, sinon pour dire que s’il n’en reprend pas vraiment le scénario, Weir fait preuve du même talent que dans son plus grand succès : la façon dont le héros et son compagnon d’infortune se sortent des si­tua­tions les plus inextricables est souvent passionnante, le style est d’une fluidité remarquable, le propos est chaleureux et humoristique, la fin réussie. Et surtout, l’auteur a nettement élargi le cadre et le degré de sense of wonder de ce nouveau roman par rapport à ses prédécesseurs, livrant un roman hard SF de haute volée que ne renierait pas un Stephen Baxter (le point central de Projet dernière chance rappelant vaguement un élément important du « Cycle des Xeelees ») tout en étant parfaitement accessible à toute lectrice ou lecteur doté(e) d’un minimum de bonne volonté. Un talent de vulgarisateur qu’on connaissait déjà à Weir, mais qui est ici éclatant.

Le troisième roman d’un auteur est proba­blement aussi important, dans une carrière, que le troisième album d’un groupe musical (une comparaison pertinente dans un livre bourré de références à la Pop Culture). Avec Projet dernière chance, Andy Weir prouve que Seul sur Mars n’était pas un feu de paille. Pointu mais accessible, technique mais profondément humain, haletant et plein de surprises, Projet dernière chance s’impose in­contestablement comme un des grands livres de SF de 2021. Vivement recommandé !

Bifrost 110 : enfin disponible !

La sortie du jour, c’est le Bifrost #110 ! Consacré à Alastair Reynolds, ce numéro vous proposera un dossier complet sur l’auteur d’Éversion : interview inédite, études sur l'œuvre, guide de lecture, bibliographie… Sans oublier des nouvelles de Ken Liu, Ian R. MacLeod, Olivier Caruso, et Reynolds lui-même !

On reparle de “Sur la route d'Aldébaran” chez Nevertwhere

« C’est une histoire horrifique, parfois assez glauque, et de manière complètement improbable c’est aussi très amusant à lire, en raison du ton du narrateur mais pas que. C’est assez inattendu, et c’est peut-être ce qui m’a le plus marqué : c’est horrible et drôle à la fois, ce qui en fait une novella très divertissante et plaisante à découvrir. » Nevertwhere

“La Première ou dernière” : l'avis d'Elbakin

« L’univers s’enrichit, quelques zones d’ombre s’éclairent, et Noon continue de nous intriguer, tout auréolé de mystères. Yors demeure fidèle à lui-même, un conteur agréable à la gouaille toute personnelle et dont la personnalité transparaît dans la façon de raconter : sa voix contribue au charme du récit. Indéniablement, l’ensemble tient toujours aussi bien la route. Une lecture chaudement recommandée. » Elbakin.net

On reparle de “Noon du soleil noir” chez Just A Word

« Classique mais efficace, Noon du soleil noir signe un retour gagnant pour les Kloetzer avec une fantasy old school qui fera plaisir aux novices comme aux habitués. Une aventure sublimée à la fois par l’art du conteur des deux auteurs mais aussi par la sombre grandeur des illustrations qui l’accompagnent. » Just A Word

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