Le meilleur des littératures de genre réuni dans un catalogue où se côtoient classiques incontournables et l’avant-garde mondiale des littératures de genre.
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Les Courses ! Le meilleur moment de l’année, celui où toute la cité de la Toge noire vibre de voir s’affronter les cavaliers des Verts, des Blancs, des Noirs et des Rouges. Derrière chaque couleur, les partis se rassemblent, on se passionne, on joue gros ! Le peuple grogne, les dirigeants vacillent sur leurs sièges, les opportunistes se frottent les mains, les cavaliers favoris jettent de pleines poignées d’argent à leurs admirateurs, leurs chevaux sont adulés comme des dieux. Ajouter une grosse dose de sorcellerie à tant de fureurs, est-ce vraiment une bonne idée ? Qui se cache derrière les tablettes de malédiction et les vers-pièges ? Noon, notre jeune sorcier récemment établi en ville pour y faire commerce de magie, ferait peut-être mieux de se contenter de missions faciles, comme protéger ce prince mingol, plutôt que de s’intéresser à un sujet aussi politique qui le jettera à coup sûr dans les intrigues du palais. À ce sujet, Meg, sa disciple, et Yors, leur garde du corps, sont enfin d’accord : patron, oubliez tout ça, c’est trop gros pour nous ! Mais le maître du soleil noir n’en fait jamais qu’à sa tête…
Enquête rythmée et fantastique, sombre parfois, La Première ou dernière est la deuxième aventure (indépendante de la première) de Noon, sorcier libre, curieux, décalé, cherchant l’équilibre et la justice dans un monde pesant.
L.L. Kloetzer écrit à quatre mains et publie là son quatrième roman, enquête magique au cœur de la Ville aux mille fumées, dans la grande tradition des récits de Sword and Sorcery.
Qui est Silas Coade ? Où se trouve-t-il ? Et quand ?
Un médecin, sans doute, à bord de la goélette Demeter, à l’orée du XIXe siècle, perdu dans les eaux norvégiennes en quête d’un Édifice dont il ignore tout ? Ou plutôt à la fin de ce même siècle, non loin du pôle Sud, sur la trace de ce même Édifice, prêt à rejouer un désastre annoncé ? À moins qu’il ne soit dans les entretoises d’un dirigeable, quelques dizaines d’années plus tard, en route pour le cœur de la Terre, sur la piste, toujours, de cette structure cyclopéenne mystérieuse ?
Silas Coade est médecin, et il se peut qu’il ne cesse de mourir à jamais, ici, là ou ailleurs… À moins d’envisager l’inenvisageable, et d’affronter l’impensable.
Né en 1966 au Pays de Galles, Alastair Reynolds mène pendant des années une double carrière d’écrivain et d’astrophysicien au sein de l’Agence Spatiale Européenne. Auteur à plein temps depuis 2004, son cycle des « Inhibiteurs » est traduit dans le monde entier. Si le Publishers Weekly le considère comme l’un des auteurs de hard SF les plus doués de sa génération, il est avant tout l’héritier direct de cette science-fiction inventée par Olaf Stapledon, celle du parfait vertige et de l’émerveillement. Éversion en témoigne avec maestria.
« Un roman jubilatoire, une friandise rusée. À lire absolument. »
QUOI DE NEUF SUR MA PILE
Terra Ignota - 5
Février 2455. Six mois ont suffi à faire voler en éclats trois siècles de prospérité. Six mois d’une guerre civile à l’échelle mondiale. Six mois au cours desquels les Ruches sont entrées en conflit ouvert. Six mois d’un black-out inquiet, où l’accès instantané à l’information et les déplacements ultrarapides n’ont plus cours. Six mois d’horreurs… et aucune perspective de paix. Dans ce monde où la technologie est si avancée que n’importe quel objet industriel peut se muer en arme de destruction massive, où voisins et membres d’une même famille peuvent appartenir à des Ruches désormais ennemies mortelles, deux grandes factions s’opposent : les pro-Ruches, brûlants de réformer ces dernières, face au dieu vivant J.E.D.D. Maçon et ses séides, désireux de bâtir un système plus juste mais qui ignorent encore comment. Tandis qu’en coulisses se joue un autre conflit crucial : celui de l’orientation future de l’humanité… Atteindre les étoiles ne serait-il plus qu’un projet chimérique ?
Diplômée de Harvard, Ada Palmer enseigne au département d’histoire de l’université de Chicago. Le cycle « Terra Ignota », jugé « incroyablement ambitieux et révolutionnaire » par The Guardian, est l’un des projets littéraires les plus stupéfiants que la science-fiction moderne ait produit, quelque part entre Dune et Hypérion, entre philosophie des Lumières et sidération radicale. Peut-être les étoiles est l’ultime volet de ce qui est sans doute aucun le grand-œuvre SF de ce début de XXIe siècle.
Ymir est un monde de glace.
De violence et de douleur.
Un monde que Yorick connaît par cœur puisque c’est le sien.
Un monde qu’il déteste.
Et pourtant il lui faut y retourner pour y chasser un monstre.
Un grendel. Une créature des Anciens…
Mais il sait que sur Ymir il y a bien pire que le grendel.
Il y a celui qui lui a arraché la mâchoire vingt ans plus tôt — son frère.
Et sous les glaces d’Ymir, sous la rancœur et la haine, la révolution couve…
Rich Larson est né au Niger. Il a vécu aux États-Unis, en Afrique du Sud, au Canada, en Espagne, à Prague. Entre ses débuts en 2011 et aujourd’hui, il a publié plus de deux cents nouvelles, souvent reprises dans les Year’s Best les plus prestigieux du domaine, et saluées par plusieurs prix de lecteurs. Son recueil La Fabrique des lendemains, paru aux éditions du Bélial’ en octobre 2020, a d’emblée raflé le Grand Prix de l’Imaginaire. À tout juste trente ans, il est le nouveau prodige de la science-fiction anglo-saxonne, le fer de lance d’une littérature post-eganienne qui, distillant les temps présents, synthétise le plus vertigineux des futurs. Ymir est son premier roman traduit en français.
« Ymir s’empare de vous et ne vous lâche plus. » JAMES PATRICK KELLY
« Une interrogation sur la nature de l’identité, de la vie, de la réalité… De la vraie science-fiction, et un des meilleurs livres de ces dernières années. »
ELLEN HERZFELD
En ce milieu du XXIe siècle, quiconque ayant perdu son corps peut désormais poursuivre son existence, sous la forme de copie numérique de lui-même, au sein de simulations informatiques de notre univers. Une technologie dont la pleine mesure est toutefois réservée aux tycoons, les autres devant se contenter d’avatars aux performances réduites… Or, Paul Durham, qui mène des expériences sur plusieurs de ses propres copies, entend bien aller plus loin. Un plus loin qui porte un nom : Permutation City, un lieu où il serait possible, au-delà de tout support informatique, de toute assistance technique, de ni plus ni moins prétendre à l’immortalité… Mais à quel prix ? Et pour quelle humanité ?
Né à Perth en 1961, Greg Egan est considéré comme le pape mondial de la hard SF, et le plus fascinant des romanciers démiurges. La Cité des Permutants, lauréat du prestigieux prix John W. Campbell, premier roman de l’auteur traduit en France et absolu classique, marque la naissance d’un auteur qui, en l’espace d’une dizaine d’années, révolutionna à lui seul le champ entier de la science-fiction contemporaine.
« Greg Egan est l’auteur de SF le plus important du XXIe siècle. »
STEPHEN BAXTER
Mill Valley.
Petite ville paisible de Californie.
Son médecin. Son shérif. Ses commerces.
Et dans les caves de Mill Valley, des cosses.
Elles viennent d’ailleurs.
Elles veulent des corps humains.
Un jour, elles les prennent…
Paru en 1955, en plein maccarthysme, ce classique mondial de la science-fiction paranoïaque a révolutionné la thématique de l’invasion extraterrestre. Il a été adapté au cinéma à de nombreuses reprises, notamment par Don Siegel (1956), Philip Kaufman (1978) et Abel Ferrara (1993).
Ici proposé dans une traduction révisée définitive, ce roman clef de Jack Finney (1911-1995) est largement commenté dans une postface signée Sam Azulys.
« Ce sont Jack Finney et Rod Serling qui, après H.P. Lovecraft, ont fait franchir au fantastique une nouvelle étape dans son évolution. » STEPHEN KING
Cela se passe dans la plus grande ville du monde connu. La Cité de la toge noire, la Ville aux mille fumées, donnez-lui le nom que vous voulez, vous y êtes déjà allé, vous y retournerez. Surplombée par le palais du Suzerain et les temples de l’allée des dieux, port maritime autant que fluvial, elle grouille de marchands, de prêtres, de voleurs. On y respire les parfums de pays lointains et la puanteur de la misère. C’est là qu’est né, c’est là que survit Yors, ancien mercenaire devenu un peu philosophe par la force de l’âge et des choses. Mais la sagesse ne nourrit pas son homme et Yors n’a plus un sou en poche quand commence notre histoire. C’est par hasard qu’il va se mettre au service d’un jeune homme, un étranger venu faire des affaires en ville. Pas n’importe quelles affaires : de la sorcellerie. Nul ne l’ignore, les sorciers sont des crapules malhonnêtes, des vendeurs de malédictions, des préparateurs de potions aux doigts sales… Courtois, un brin naïf, certain d’être le meilleur dans sa partie. Il s’appelle Noon, et son emblème est un soleil noir…
Auteur pluriel né au cœur des années 70, L.L. Kloetzer, ingénieur, consultant et docteur en psychologie, se révèle au public en 2010 avec CLEER, chroniques d’une multinationale aussi déshumanisée que totalitaire. Trois ans passent et sort Anamnèse de Lady Star, que son éditeur de l’époque présente comme un roman appelé “à faire date dans l’histoire de la science-fiction française”. Un Grand Prix de l’Imaginaire et un Prix Rosny Aîné plus tard, force est de constater qu’il avait raison.
Hommage avoué à l’immense Fritz Leiber, récit de fantasy chimiquement pur porté par des personnages hauts en couleur et une langue ciselée, Noon du soleil noir est de fait son troisième roman — un événement attendu depuis près de dix ans.
Terra Ignota - 4
Septembre 2454.
Tant redoutée, mais inévitable depuis plusieurs mois, la guerre est là : l’âge d’or dans lequel prospérait l’humanité depuis trois siècles a volé en éclat, à l’instar de la cité aquatique d’Atlantis, première victime du conflit. Quelques semaines plus tôt, un procès retentissant a prouvé que l’équilibre précaire qui maintenait la paix entre les Ruches, ces organismes ayant remplacé les États-nations, n’existait qu’au moyen d’une série de meurtres calculés avec précision. Il n’en fallait pas davantage pour mettre le feu aux poudres. Dans ce monde où les frontières n’existent plus, où la technologie est si avancée que n’importe quelle création industrielle peut se muer en une arme de destruction massive, où les membres d’une même famille peuvent appartenir à des Ruches désormais ennemies mortelles, la guerre est un art à réinventer. Deux camps se dessinent cependant. Ceux qui soutiennent Sniper et sa volonté de réformer les Ruches ; ceux qui soutiennent J.E.D.D. Maçon, le dieu vivant ou prétendu tel, et son ambition de rebâtir un système plus juste. Or, dans les coulisses, d’autres conflits se trament, avec comme enjeu l’accès aux étoiles…
Diplômée de Harvard, Ada Palmer enseigne au département d’histoire de l’université de Chicago. Le cycle « Terra Ignota », jugé « incroyablement ambitieux et révolutionnaire » par The Guardian, est l’un des projets littéraires les plus stupéfiants que la science-fiction moderne ait produit, quelque part entre Dune et Hypérion, entre philosophie des Lumières et sidération radicale, sans doute aucun le grand-œuvre SF de ce début de XXIe siècle.
Griddine est une Phaulne. À l’instar de ses parents avant elle, et des parents de ses parents, elle parcourt les plaines sauvages de Gobo à dos de war-lizzard, libre et farouche, sous les rais de l’étoile Titéo. Une perpétuité d’horizons lointains, une vie simple et pleine nourrie aux bonheurs de l’évidence. Jusqu’à l’arrivée de San Salkar, l’émissaire de la Garmak, une multimondiale aux pouvoirs sans limites. Salkar qui, sitôt descendu de son vaisseau spatial, annonce aux Phaulnes la fin de Titéo, la Garmak ayant décidé d’exploiter le soleil de Gobo jusqu’à épuisement. La seule option offerte aux Phaulnes est la diaspora. Ou la rébellion, la résistance et la guerre, des flèches face à une technologie capable de tuer une étoile. Or, Griddine a déjà fait son choix…
« Chez Di Rollo, il n’y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. »
Frédérique Roussel - Libération
Les Basiques reviennent, tous les signaux l’indiquent. Eux et leur vaisseau capable de bondir entre les étoiles. Eux et leurs armes énergétiques au pouvoir de destruction sans égal. Mais sur Aerlith, ultime bastion d’une humanité traquée, Joaz Banbeck est prêt. Et avec lui sa cohorte de dragons dédiés à la guerre : la Harpie, l’Horreur bleue et son cousin à longues jambes, le Démon et le Mastodonte au crâne brillant. Tous élevés par ses soins. Et constitués en une armée redoutable qui lui offre une chance, il le sait. Pour peu que cet imbécile d’Ervis Carcolo le comprenne et accepte d’associer ses forces aux siennes…
« Jack Vance fut une révélation pour moi… Au même titre qu’a pu l’être Proust ou Henry James. »
Dan Simmons
Né à San Francisco à une époque où la ville n’était guère plus qu’une bourgade du Far West, Jack Vance (1916 - 2013) est l’un des écrivains les plus importants de l’histoire de la science-fiction mondiale, consacré en 2001 par son entrée au très prestigieux Science Fiction Hall of Fame. Bien qu’il ait exercé des dizaines de métiers, c’est sans doute de ses expériences de marin que lui viennent ses talents de conteur hors normes, son univers baroque chatoyant et son goût inégalé pour les civilisations exotiques aux mœurs étranges. Les Maîtres des dragons, classique intemporel, est lauréat du Prix Hugo 1963.
Trademark - 3
Rasmiyah vit à Babel. Bien qu’elle réside dans un quartier musulman, c’est une chaos magicienne. Enseignante de profession, elle vénère le dieu serpent Glycon et organise sa vie en fonction du grimoire fondateur de sa religion, le Moon and Serpent Bumper Book of Magic. De l’autre côté de la Bordure, à Mande-Ville, Xiaomi est journaliste. Et gonzo, avec ça. Ses enquêtes génèrent du clic comme s’il en pleuvait — de la consommation en bonne et due forme, bien entendu, mais il ne faudrait pas le prendre pour quelqu’un qui en a quelque chose à foutre. Quant à Donald Trompe, citoyen DN4n93xw dans la zone d’Algoripolis, il partage son quotidien sous l’égide de l’Indominux Lex, loué soit-Il, entre temps d’amour, d’amitié, de loisir et de travail — travail qui consiste à agencer des lettres flottant dans l’espace virtuel de son cube de vie. Ces trois-là ne se connaissent pas. Et pourtant, la M-Théorie va bouleverser leur vie à tous. Et peut-être même bien au-delà…
Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste, Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale, quelque part entre Chuck Palahniuk, Philip K. Dick et Warren Ellis. Bonheur™, paru en 2018 aux éditions du Bélial’, finaliste au Grand Prix de l’Imaginaire et au Prix Utopiales 2019, a été salué par le Huffington Post comme un « violent cri d’alerte, entre cyberpunk et satire politique ». Mort™, ultime opus de la trilogie « Trademark », clôt un projet littéraire unique, l’esquisse d’un futur en germe dans les déliquescences de notre présent. Un projet éminemment politique. Une urgente nécessité.
« Les dieux sont morts, il ne reste que des produits…
Jean Baret signe la dystopie que notre époque attendait. »
Dany-Robert Dufour
« L’essence de l’art de la SF : intelligent, sombre, et qui vous prend à la gorge dès la première page. »
Neal Asher
Terre. 2082.
Des milliers d’objets artificiels se consument dans l’atmosphère en émettant un signal à large spectre électromagnétique. Une poignée d’années plus tard, le vaisseau Thésée est armé dans le but de percer ce mystère. Ils sont cinq : Siri Keeton, au cerveau amputé inapte à l’empathie et au vécu émotionnel – l’observateur impartial de l’expédition. Isaac Szpindel, biologiste modifié pour pouvoir s’interfacer aux machines. Susan James, linguiste et schizophrène souffrant du syndrome de personnalités multiples – le Gang. Amanda Bates, la militaire du groupe, qui tient sous sa coupe une phalange de robots guerriers. Et enfin Jukka Sarasti, le commandant du Thésée, créature vampire ressuscitée par le génie génétique, personnage hyper sensible et prédateur ultime. Cinq être improbables mais complémentaires, embarqués dans un monstre d’acier pour percer le plus fabuleux des secrets tapis au cœur des ténèbres du nuage d’Oort.
« Un tour de force qui redéfinit le récit de Premier Contact pour de bon. »
Charles Stross
Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le coeur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération…
Vision aveugle, finaliste au prix Hugo, est un roman aussi exigeant qu’électrisant. Un classique indiscutable et l’ultime approche de l’altérité.
Terra Ignota - 3
Printemps 2454. L’âge d’or dans lequel vivait l’humanité depuis trois siècles a brutalement pris fin : corruption, prévarication, népotisme et meurtres calculés ; le prix véritable de cette exceptionnelle période de prospérité vient d’éclater au grand jour. Alors que le procès des responsables approche, l’opinion publique se divise : faire table rase du passé pour envisager un monde radicalement nouveau sous l’égide de J.E.D.D. Maçon, le dieu vivant, et ainsi plonger dans la Terra Ignota, ou sauver ce qui peut l’être de l’ordre ancien. Ruches et hors-Ruches, Utopistes et sensayers, seigneurs, empereurs et Servants se préparent à un affrontement qui paraît inévitable. À commencer par le premier d’entre tous, l’ultime prodige de Bridger, Achille, fils de Thétis et du roi Pélée, le maître des arts de la guerre, le dernier espoir, peut-être, de ce monde au bord du gouffre…
Diplômée de Harvard, Ada Palmer enseigne au département d’histoire de l’université de Chicago. Le cycle « Terra Ignota », jugé « incroyablement ambitieux et révolutionnaire » par The Guardian, est l’un des projets littéraires les plus stupéfiants que la science-fiction moderne ait produit, quelque part entre Dune et Hypérion, entre philosophie des Lumières et sidération radicale, sans doute aucun le grand-œuvre SF de ce début de XXIe siècle.
En ce XXIIIe siècle trépidant, l’humanité s’est implantée sur nombre de planètes, se frottant à un univers exotique grouillant de vie. Afin de protéger leurs intérêts, les négociants interstellaires ont formé une alliance : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands. Le présent roman, resté inédit à ce jour, constitue l’ultime volet de ses aventures picaresques, un point final magistral, crépusculaire, au cycle de « La Hanse galactique »…
Apparu en 1956 dans les pages d’Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâbleur et roublard, infatigable arpenteur de mondes et négociateur hors pair, Nicholas van Rijn incarne pour beaucoup la figure majeure du héros andersonien. Les cinq volumes de « La Hanse galactique » proposent, pour la première fois en français, l’intégrale des aventures du plus populaire des personnages de Poul Anderson, sans oublier celles de ses compagnons emblématiques : David Falkayn, Chee Lan et Adzel.
Ils sont trente mille.
Ils voyagent depuis soixante millions d’années.
Leur mission : déverrouiller la porte des étoiles…
Avez-vous jamais pensé à eux ?
Aux Progéniteurs, aux Précurseurs — qu’importe le nom que vous leur avez choisi cette semaine —, ces dieux anciens disparus qui ont laissé derrière eux leurs portails et leurs autoroutes galactiques pour votre plaisir ? Avez-vous jamais cessé de vous demander ce qu’ils ont vécu ?
Pas d’hyperespace de seconde main pour eux. Pas d’épaules de géant sur lesquelles se dresser. Ils rampent à travers la galaxie, pareils à des fourmis, en sommeil pendant des millénaires, se réveillant juste assez longtemps pour lancer un chantier d’un système solaire à l’autre. Ils vivent au fil d’instants répartis le long des millions d’années, au service d’ancêtres morts depuis une éternité, pour des descendants n’ayant plus rien de commun avec eux. À vrai dire, ce ne sont pas des dieux mais des ouvriers, des hommes des cavernes vivant dans des astéroïdes évidés, lancés dans une mission sans fin pour étendre un empire posthumain qui ne répond même plus à leurs appels…
« Sans le moindre doute, du pur Watts : marquant, excitant et terrifiant. » Cory Doctorow
Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération…
Eriophora est le récit d’une révolution. Cosmique. Copernicienne. Humaine.
Et si, après plus d’un siècle de vie, vous vous retrouviez dans un corps tout juste sorti de l’adolescence ?
Et si, en guise de petit boulot, le huitième cumulé depuis le début du mois, on vous proposait enfin un vrai job : mourir ?
Et si, finalement, votre meilleur ami était ce machin bizarre aux allures de R2-D2 laissé par votre coloc’ dans l’appartement ?
Et si vous n’étiez pas vous, mais le clone de vous ?
Et si Patrick Bateman était… une femme ?
Et si l’Intelligence Artificielle avait déjà gagné ?
En dix-sept récits comme autant de coups de couteau, Catherine Dufour esquisse les contours d’un futur qui ne parle que de nous-mêmes, la place qu’on y prendra et, de fait, la manière dont il nous traitera. Une science-fiction radicale, à l’os, à en faire mal parfois, souvent à en rire, à en pleurer toujours — de joie comme de tristesse.
« Tel est ce recueil : un contre-poison à l’infobésité. L’avers du divertir : subvertir. »
Alain Damasio
Née en 1966, Catherine Dufour a publié une dizaine de romans, dont Le Goût de l’immortalité, lauréat du prix Rosny Aîné, du prix du Lundi, du prix Bob Morane 2006 et du Grand Prix de l’Imaginaire 2007. Elle est considérée comme l’un des fers de lance de cette SF française contemporaine engagée et frontale. Ses nouvelles ont fait l’objet de deux recueils, L’Accroissement mathématique du plaisir et L’Arithmétique terrible de la misère, tous deux aux éditions du Bélial’.
Terra Ignota - 2
Année 2454. Dix milliards d’êtres humains se répartissent en sept Ruches ayant remplacé les États-nations d’antan. Paix, loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXVe siècle aux atours d’utopie. Pourtant, l’âge d’or dans lequel baigne l’humanité depuis trois cents ans touche peut-être à sa fin. Les Ruches coexistent selon un équilibre plus fragile que n’importe qui l’aurait cru, et seule une série de meurtres calculés avec précision maintient le statu quo politique. Le ver est dans le fruit, et avec lui la pourriture… Que faire ? Laisser perdurer l’inacceptable au bénéfice d’une paix de plus en plus friable ? Ou tout réformer ? Mycroft Canner, criminel condamné à une vie de servitude et confident des puissants, a en main l’atout à même de créer, pour peu que l’occasion se présente, les conditions d’un monde infiniment meilleur pour tous et à jamais. Un atout qui, s’il était mal utilisé, pourrait pourtant réduire en pièces tout ce qui existe…
Diplômée de Harvard, Ada Palmer enseigne au département d’histoire de l’université de Chicago. Trop semblable à l’éclair a été salué par le prix Compton Crook et a valu à son autrice le prestigieux John W. Campbell Award. Considéré d’emblée comme un livre majeur outre-Atlantique, il forme avec Sept redditions, sa suite indissociable, le premier versant de « Terra Ignota », l’un des projets littéraires les plus ambitieux que la science-fiction moderne ait produit, quelque part entre Dune et Hypérion, entre philosophie des Lumières et sidération radicale.
Harrison a un problème avec l’océan. Qui a sans doute à voir avec le fait que lorsqu’il était tout gamin, « quelque chose s’y est passé »… Un quelque chose proprement horrible dont il n’a aucun souvenir conscient, mais qui a coûté la vie à son père, lui vaut une prothèse carbonée en guise de jambe droite, et des douleurs fantômes pour occuper ses nuits. Or, la thalassophobie, quand votre mère est océanographe, c’est assez compliqué. Surtout quand cette dernière se pique de mener une mission improbable au large de Dunnsmouth, petite bourgade portuaire typique de Nouvelle-Angleterre, avec ses pignons, son vieux phare, son architecture georgienne typique, son collège au style gothique suranné et ses habitants aux allures de poissons morts. À moins que ce ne soit l’imagination d’Harrison qui en rajoute un brin… Il faut dire que le poisson, Harrison, il n’aime pas beaucoup ça. Or voilà que sa mère disparaît à son tour, victime d’un accident alors qu’elle disposait des balises en haute mer…
« Ce mélange de roman d’apprentissage, d’horreur lovecraftienne et de mystère fait tour à tour rire et frissonner, un équilibre délicat que Daryl Gregory parvient parfaitement à gérer. »
Library Journal
« Un récit mené de main de maître à l’atmosphère iodée et aquatique… »
Kirkus Review
Né en 1965 dans l’Illinois, diplômé d’anglais et de théâtre, Daryl Gregory a publié une petite dizaine de romans, deux fois plus de nouvelles et un bon paquet de scénarios de comics. Cinq de ses ouvrages ont été traduits en français, dont Nous allons tous très bien, merci, qui reprend le personnage d’Harrison au cœur du présent récit, lauréat des prix Shirley Jackson et World Fantasy, et La Fantastique famille Telemachus, en cours d’adaptation pour la chaîne Showtime. Harrison Harrison est son quatrième roman publié aux éditions du Bélial’.
Terra Ignota - 1
Année 2454. Trois siècles après des évènements meurtriers ayant remodelé la société, les concepts d’État-nation et de religion organisée ont disparu. Dix milliards d’êtres humains se répartissent ainsi par affinités, au sein de sept Ruches aux ambitions distinctes. Paix, loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXVe siècle radieux aux atours d’utopie. Qui repose toutefois sur un équilibre fragile. Et Mycroft Canner le sait mieux que personne… Coupable de crimes atroces, condamné à une servitude perpétuelle mais confident des puissants, il lui faut enquêter sur le vol d’un document crucial : la liste des dix principaux influenceurs mondiaux, dont la publication annuelle ajuste les rapports de force entre les Ruches. Surtout, Mycroft protège un secret propre à tout ébranler : un garçonnet aux pouvoirs uniques, quasi divins. Or, dans un monde ayant banni l’idée même de Dieu, comment accepter la survenue d’un miracle ?
Diplômée de Harvard, Ada Palmer enseigne au département d’histoire de l’université de Chicago. Trop semblable à l’éclair a été salué par le prix Compton Crook et a valu à son autrice le prestigieux John W. Campbell Award. Considéré d’emblée comme un livre majeur outre-Atlantique, il forme avec Sept redditions, sa suite indissociable, le premier versant de « Terra Ignota », l’un des projets littéraires les plus ambitieux que la science-fiction moderne ait produit, quelque part entre Dune et Hypérion, entre philosophie des Lumières et sidération radicale.
Trademark - 2
Sylvester Staline, citoyen X23T800S13E616, tourne des cubes colorés. Un boulot qui en vaut bien un autre, au fond, et qui a ses avantages. Son compte en banque affiche un solde créditeur de 4632 unités. Et si son temps de loisirs mensuel est débiteur de huit heures, son temps d’amitié restant à acheter est dans le vert. Sans même parler de son temps d’amour : plus de quarante-trois heures ! Une petite anomalie, c’est sûr ; il va falloir qu’il envisage de dépenser quelques heures de sexe… Mais de là à ce qu’un algorithme du bonheur intervienne ? Merde ! À moins que cela ait à voir avec cette curieuse habitude qu’il a de se suicider tous les soirs ? Il n’y a jamais trop songé, à vrai dire… Sylvester ne le sait pas encore, mais il pourrait bien être le grain de sable, le V de la vendetta dans l’horlogerie sociale du monde et ses dizaines de milliards d’entités. D’ailleurs, les algorithmes Bouddha et Jésus veillent déjà sur lui…
Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste, Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale, quelque part entre Chuck Palahniuk, Philip K. Dick et Warren Ellis. Bonheur™, paru en 2018 aux éditions du Bélial’, finaliste au Grand Prix de l’Imaginaire et au Prix Utopiales 2019, a été salué par le Huffington Post comme un « violent cri d’alerte, entre cyberpunk et satire politique ». Vie™, son nouveau roman, deuxième opus du projet « Trademark », offre la vision d’un futur dont l’esquisse gît dans les entrailles d’un présent déliquescent. Un livre éminemment politique. Une nécessité.
« Les dieux sont morts, il ne reste que des produits…
Jean Baret signe la dystopie que notre époque attendait. »
Dany-Robert Dufour
En ce XXIIIe siècle trépidant, l’humanité s’est implantée sur nombre de planètes, se frottant à un univers exotique grouillant de vie. Afin de protéger leurs intérêts, les négociants interstellaires ont formé une alliance : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands. Le présent volume réunit les récits qui constituent le quatrième volet de ses aventures picaresques, à savoir le roman Le Monde de Satan, dans une traduction révisée, et la longue nouvelle « L’Étoile-Guide », à ce jour inédite…
Apparu en 1956 dans les pages d’Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâbleur et roublard, infatigable arpenteur de mondes et négociateur hors pair, Nicholas van Rijn incarne pour beaucoup la figure majeure du héros andersonien. Les cinq volumes de « La Hanse galactique » proposent, pour la première fois en français, l’intégrale des aventures du plus populaire des personnages de Poul Anderson, sans oublier celles de ses compagnons emblématiques : David Falkayn, Chee Lan et Adzel.
D’abord il y a les enchairés, ceux qui s’approchent le plus, sans doute, de ce que fut homo sapiens. Vivant au cœur des jungles terriennes et des océans, leur corps de chair et d’os est mortel, mais leur génome modifié leur assure une longévité exceptionnelle. Sur la Lune et divers astéroïdes sont les gleisners, créatures composites, androïdes potentiellement immortelles. Enfin, dans les entrailles chromées de superordinateurs au potentiel de calcul inimaginable, vivent les citoyens des polis, personnalités numérisées, libérées de toute contrainte charnelle, entre les murs intangibles de cités sans limites… Nous sommes à la fin du XXXe siècle, et l’humanité est tripartite. C’est le temps des prodiges, le temps de tous les possibles. Jusqu’à ce qu’un déluge de rayons gamma, reliquat d’une lointaine catastrophe stellaire, menace de stériliser la Terre. Sonne alors l’heure du grand départ. La Diaspora. Mais pour où ? Et comment ? Et voilà que tout à coup le temps presse…
Né à Perth en 1961, Greg Egan est considéré comme le pape mondial de la hard SF, et le plus fascinant des romanciers démiurges. Avec Diaspora, vertige de prospective inégalé, il signe l’une des pierres de touche de la science-fiction contemporaine, un roman étalon dont il aura fallu attendre la traduction française plus de vingt ans.
« Greg Egan est l'auteur de SF le plus important du XXIe siècle. » Stephen Baxter
« Jamais à court d'idées stupéfiantes, ce superbe roman d'Egan nous offre des miracles de hard SF. Diaspora est une histoire du futur à l'écriture concise ainsi qu'un thriller grisant… » Starburst
« Le futur par Egan est un territoire aussi magnifique que terrifiant. » Vector
« Je me souviens de mon premier pas sur Opulence, au pied de la rampe du vaisseau, quand j'ai cru avoir écrasé un caillou et que le caillou saignait sur la mousse ; des larmes coulaient sur les joues de ma mère ; j'ai pensé que c'était à cause du caillou. »
Dix récits. Dix histoires de colonies futures, planétaires ou spatiales. Et huit lettres pour un mot qui porte en lui l'essence du space opera. Que Laurent Genefort revisite en maître via la multipolarité de son sujet : l'imaginaire colonial, l'idéologie coloniale, l'aventure coloniale, les horreurs coloniales…
La nature humaine sous l'éclairage de soleils exotiques et lointains, en somme. Le cœur battant de la science-fiction.
Né en 1968, Laurent Genefort a vingt ans lorsque paraît son premier roman dans la mythique collection « Anticipation ». Quarante livres plus tard, il est l'une des figures de proue de la science-fiction française et, sans doute, le meilleur créateur du domaine. Son dernier ouvrage paru aux éditions du Bélial', Lum'en, a été salué par le Grand Prix de l'Imaginaire, le Prix Rosny Aîné et le Prix Julia Verlanger.
Samara est tombé du ciel dans un fracas de tonnerre. Non loin du village d’Ewuru, dans ce Nigeria déchiré, pollué, aux mains de bandes armées terrifiantes. On dit Samara doté d’immenses pouvoirs, et les légendes courent sur l’horizon. Certains le pensent immortel, ou peu s’en faut, investi d’une puissance telle qu’à lui seul, il pourrait asservir ce qu’il reste du monde. D’autres le disent enfant d’Achenia, cette station spatiale de tous les possibles, dont il serait l’un des Neuf. D’aucuns, encore, affirment qu’il se serait échappé de Tartarus, l’épouvantable prison orbitale d’une Amérique déliquescente… Si on dit vrai, alors avec Samara pourrait bien renaître l’espoir.
Né au Cap en 1974, Gavin Chait a sillonné l’Afrique pendant l’essentiel de sa vie avant de s’établir en Angleterre voici une dizaine d’années. Il signe ici son premier roman, un récit puissant qui allie pure science-fiction et vision d’une Afrique future où l’espérance subsiste, quelque part entre le Kirinyaga de Mike Resnick et l’humanisme du Walter Tevis de L’homme tombé du ciel.
Trademark - 1
Demain. Quelque part dans la jungle urbaine…
Il ouvre les yeux. Se lève. Y a du boulot…
« Avez-vous consommé ? » Il contemple l’hologramme aux lettres criardes qui clignotent dans la cuisine sans parvenir à formuler la moindre pensée.
« Souhaites-tu du sexe oral ? »
La question de sa femme l’arrache à sa contemplation. Il réfléchit quelques secondes avant de refuser la proposition : il a déjà beaucoup joui cette semaine et il n’a plus très envie. Sans oublier que le temps presse.
Sa femme lui demande de penser à lui racheter une batterie nucléaire. Une Duracell. Il hoche la tête tout en avalant son bol de céréales Weetabix sur la table Microsoft translucide qui diffuse une publicité vantant les mérites d’une boisson caféinée Gatorade propice à l’efficacité. Il se lève, attrape sa femme, lui suce la langue pendant de longues secondes, puis enfile sa veste Toshiba – son sponsor de vie – et se dirige vers la porte. Dans le ciel encombré, sur les façades des tours, sur le bitume, ou simplement à hauteur d’homme, des milliers d’hologrammes se déplacent lentement au gré de courants invisibles au cœur des monades grouillantes.
Il est flic. Section des « Crimes à la consommation », sous-section « Idées ». Veiller à la bonne marche du monde, telle est sa mission. Autant dire que la journée promet d’être longue...
Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale et culturelle. Peut-être, enfin, le renouveau d’un genre SF qui balbutie trop souvent son futur. Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste – l’un ne découlant pas forcément de l’autre – il est le rejeton improbable du Chuck Palahniuk de Fight Club et du Philip K. Dick d’Ubik. Avec BonheurTM, premier jalon de la trilogie Trademark, roman coup de poing visionnaire et syncopé aussi hilarant qu’effrayant, il nous offre le miroir à peine déformé de nos sociétés modernes en bout de course : rien moins qu’une révolution.
En ce XXIIIe siècle trépidant, l’humanité s’est implantée sur nombre de planètes, se frottant à un univers exotique grouillant de vie. Afin de protéger leurs intérêts, les négociants interstellaires ont formé une alliance : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands : le présent volume, totalement inédit, réunit le troisième volet de ses aventures picaresques…
Apparu en 1956 dans les pages d’Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâbleur et roublard, infatigable arpenteur de mondes et négociateur hors pair, Nicholas van Rijn incarne pour beaucoup la figure majeure du héros andersonien. Les cinq volumes de « La Hanse galactique » proposent, pour la première fois en français, l’intégrale des aventures du plus populaire des personnages de Poul Anderson, sans oublier celles de ses compagnons emblématiques : David Falkayn, Chee Lan et Adzel.
« Kij Johnson a un don sans pareil pour rendre l'irréel réel et le réel irréel. » Ursula K. Le Guin
Clarie Jurat a disparu. Nul ne sait où, mais il semblerait qu'elle se soit enfuie en compagnie d'un homme… un homme venu du monde de l'éveil. Au sein du Collège de femmes d'Ulthar, c'est la consternation : pareille fugue pourrait remettre en cause l'existence même de l'institution. Pour Vellitt Boe, le temps est venu d'abandonner ses atours confortables de professeure vieillissante au profit de sa défroque oubliée de voyageuse émérite ; retrouver son élève est impératif. Une quête qui la conduira loin, bien plus loin qu'elle ne l'imagine, d'Ulthar à Celephaïs, au-delà même de la mer Cérénarienne, jusqu'au trône d'une ancienne connaissance, un certain Randolph Carter…
Née à Harlan dans l'Iowa, en 1960, Kij Johnson est l'auteure de deux romans et d'une cinquantaine de nouvelles et novellas. Si elle partage aujourd'hui son temps entre ses activités de romancière et les cours qu'elle dispense à l'Université du Texas, elle fut longtemps responsable éditoriale (chez Tor Books, Dark Horse Comics ou TSR), après avoir été libraire indépendante, éditrice de mots croisés cryptiques, publicitaire pour une radio locale ou encore serveuse dans un strip bar…
Un pont sur la brume, son premier titre publié en France, a cumulé les distinctions des deux côtés de l'Atlantique : Hugo et Nebula Awards 2012, Grand Prix de l'Imaginaire 2017. Avec La Quête onirique de Vellitt Boe, lauréat du prestigieux World Fantasy Award 2017, Kij Johnson signe un stupéfiant prolongement à l'un des grands classiques de H. P. Lovecraft, sans oublier d'en explorer sa faille la plus patente : la place qu'il y réserve aux femmes.
Couverture et illustrations intérieures de Nicolas Fructus ; carte de Serena Malyon.
Le Rêve du démiurge est co-édité avec Dystopia Workshop.
Percer les secrets de la Force.
Pénétrer les arcanes de l’étoiles de la mort et de la base Starkiller, et découvrir le mystère caché derrière leur terrible pouvoir destructeur. Construire son propre sabre-laser. Décortiquer le propulseur ionique équipant aussi bien les intercepteurs impériaux TIE que les fameux chasseurs Ailes-A de la rébellion. Visiter Tatooine et son étoile double, les glaces de Hoth, les anneaux de Geonosis, la planète océan Kamino ou l’infernale Mustafar…
Que nous dit l’état de nos connaissances actuelles sur le monde de Star Wars ? Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA, enseignant à l’école Polytechnique et à Sciences Po, passe ici l’univers de la plus célèbre saga de science-fiction jamais imaginée au tamis d’une science rigoureuse et étayée ; un voyage ébouriffant aux confins d’une galaxie lointaine, très lointaine…