Le Dernier des aînés
11,90 €
Une heure-lumière, c'est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d'un milliard de kilomètres. Une distance supérieure à celle séparant Jupiter du Soleil. Ce qui nous emmène déjà très loin…
Faire voyager loin le lecteur, voilà précisément l'ambition de la nouvelle collection du Bélial', Une Heure-Lumière.
Une Heure-Lumière, ce sont des romans courts et de facture élégante : assez brefs pour être lus d'une traite, mais riches en sense of wonder, faisant la part belle à une science-fiction ambitieuse, celle du vertige et de l'émerveillement.
Une Heure-Lumière, c'est une collection proposant des textes inédits des meilleurs auteurs français et anglo-saxons : Nancy Kress, Paul J. McAuley, Vernor Vinge, Thomas Day, Greg Egan, Ken Liu…
Une Heure-Lumière, ce sont aussi des textes récompensés par les prix littéraires les plus prestigieux : Hugo, Nebula, Locus…
Une Heure-Lumière, ce sont six à sept romans par an. Avec les étoiles pour objectif.
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Disponible À paraître Bientôt épuisé En réimpression Épuisé
11,90 €
À bord du Sunbird ils sont trois : le major Norman Davis et le docteur Orren Lorimer, sous la houlette du capitaine Bernhard Geirr. Des hommes, des vrais, l’élite de la Nasa lancée dans une mission à ce jour inédite : effectuer le tour complet de notre étoile. Mais après une tempête solaire d’une rare intensité, l’équipage a la désagréable surprise de constater que personne ne réagit à ses appels de détresse… Houston ne répond plus. Jusqu’au moment où le Sunbird capte enfin un message. Un autre astronef, le Gloria, orbite dans les parages et semble à même de secourir les trois astronautes. Or, ce que Lorimer, Davis et Geirr ignorent, c’est que les vrais ennuis sont sur le point de commencer. Des ennuis dont ils sont bien loin de mesurer la portée, tant leur monde s’apprête à basculer vers… autre chose.
« James Tiptree est l’une des figures les plus stupéfiantes du XXe siècle. »
JONATHAN LETHEM
À la fin des années 1960, un nouvel auteur fait sensation outre-Atlantique. En quelques publications coups-de-poing, sombres, glaçantes, étonnamment matures, James TIPTREE Jr. brise les frontières de la science-fiction. Pendant une dizaine d’années, il s’emploie à redéfinir le genre, publie quantité de futurs classiques, et entretient une abondante correspondance avec divers auteurs majeurs — Ursula Le Guin, Harlan Ellison, Philip K. Dick… Sans que personne ne l’ait jamais vu. Puis la vérité éclate : « il » est une femme âgée de 61 ans, dont le nom véritable est Alice Bradley Sheldon. Un épisode à la hauteur de l’ensemble de la vie de Tiptree / Sheldon, proprement hors normes. En 1987, sans jamais avoir cessé d’écrire, elle met fin aux souffrances de son époux malade et se suicide dans la foulée.
Lointain futur. Espace profond.
Plus qu’une prouesse technologique, la station est une expérience. Politique, sociale, économique, philosophique. Ainsi, au sein de ce gigantesque assemblage minier peuplé d’espèces venues de tous horizons, les stationniens se définissent moins en fonction de leurs origines que de leurs pourcentages génétiques. Melting-pot utopique, la station offre de fait un refuge de tolérance unique au cœur de la Galaxie — une vie en symbiose gérée par les Paramètres qui adaptent l’environnement aux différentes morphologies, aux contraintes physiques, à toutes les essences du vivant. Ou du moins offrait… De profonds désaccords entre les Spéciens, favorables à la séparation interespèce, et les Fusionnistes, qui œuvrent pour davantage de métissage, cristallisent les tensions.
Au milieu de ces courants qu’elle ne maîtrise pas, une femme, stationnienne insignifiante, va devoir choisir son camp, et par là même, peut-être, peser sur le devenir de la station et sa myriade d’habitants.
« Audrey Pleynet est un vrai talent français en matière de science-fiction. »
LE CULTE D’APOPHIS
À l’heure où la science-fiction francophone peine à se réinventer, Audrey PLEYNET fait figure d’étoile montante pour le moins attendue. Ainsi, après avoir autopublié un premier roman, puis un recueil, tous deux remarqués — une gageure —, elle apparaît au sommaire de divers supports plus ou moins confidentiels. Ce qui n’empêche pas les éloges de fleurir, et les premiers prix littéraires de tomber : Rosny Aîné en 2020, prix des lecteurs de Bifrost en 2022. Nul doute que Rossignol, fresque humaniste flamboyante, manière de chaînon manquant entre la Ursula K. Le Guin de l’Ekumen et le Iain M. Banks de la Culture, marque un tournant dans sa carrière.
Hors-série offert pour l'achat de deux titres (papier) de la collection « Une heure-lumière », à compter du 18 mai 2023.
Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…
C’est aussi le nom d’une collection qui atteindra bientôt les cinquante titres, un espace éditorial unique, tant par le fond que par la forme, au statut de référence dans le paysage hyper-saturé des littératures de genre.
Si Une heure-lumière célèbre les horizons nouveaux, nos hors-séries fêtent Une heure-lumière et ses auteurs emblématiques.
Dont ici Christian Léourier, qui a offert à cette même collection un court roman des plus remarqués, Helstrid, lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire, du Prix Rosny Aîné et du Prix Utopiales Européen.
Une heure-lumière… en terres étrangères !
Né en 1948, Christian LÉOURIER a longtemps travaillé pour la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du Ministère de la Défense, où il codirigea notamment la collection « Les Romans de la mémoire ». Débutée en 1972 au sein de la prestigieuse collection « Ailleurs & demain » (Robert Laffont) avec Les Montagnes du soleil, sa carrière littéraire rayonne autour de Lanmeur, son cycle phare, soit onze romans et quelques nouvelles aujourd’hui disponibles chez Folio « SF ». Les éditions Critic mènent par ailleurs depuis quelques années un programme éditorial alliant rééditions et inédits autour de son travail. Sa nouvelle « Le Réveil des hommes blancs » a été saluée par le Prix des Lecteurs de Bifrost en 2013, et le Prix Rosny Aîné en 2014. Quant à son court roman Helstrid, paru dans la présente collection en 2019, il a pour sa part raflé tout ce que le domaine compte de prix littéraires signifiants.
Gratuit
Sur Terre, aujourd’hui, ici et là.
Il y a ce truc sphéroïde reposant sur cinq… jambes ? Un monstre, quoi d’autre ? Quelque chose errant loin de son Nid. Et dont dépend la survie de ses pairs. Il y a cette femme aux cheveux blancs coupés très courts dans sa robe noire moulante qui vous regarde bizarrement, comme si elle en savait trop sur vous. Il y a celui-là, aussi, ce type à la mine morose. On le serait à moins : il se croit le génocidaire de sa propre civilisation. Et puis Stacey Papandreou, qui semble avoir traversé l’Histoire, sans coup férir. Et le lieutenant-colonel Bruno Zendahl, membre de la très sérieuse, très secrète, très fermée Ligue apkallu. Il arrive à Annie Troy de travailler pour lui. Froide comme l’acier, calculatrice, d’une logique implacable, Troy ignore le doute aussi bien que l’échec… Si tous ne se connaissent pas, tous sont liés. Par un enjeu qui les dépasse de beaucoup : la vie, le temps, l’univers et ses possibles…
« Les récits de Michael F. Flynn commencent en vous titillant le cerveau et s’achèvent en vous perçant le cœur. »
NANCY KRESS
Connexions est lauréat du prix Analog 2017
Né en Pennsylvanie en 1947, Michael F. FLYNN est un auteur de science-fiction peu connu en France. Titulaire d’une licence en mathématiques et d’une maîtrise en topologie, il a travaillé en tant qu’ingénieur qualité et comme statisticien, tout en publiant une douzaine de romans et une cinquantaine de nouvelles. Ses premiers textes paraissent au mitan des années 80. Dont « Eifelheim », qui remporte le prix Analog en 1986, et que Flynn déploiera en roman vingt ans plus tard. Publié en 2008 au sein de la prestigieuse collection « Ailleurs & Demain », Eifelheim restera longtemps le seul récit de l’auteur disponible en français. Jusqu’à la sortie de Connexions dans la collection « Une heure-lumière », un court roman explosif lui aussi lauréat du prix Analog.
De nos jours. Ici, ailleurs et partout.
Le haut joueur connu sous le nom d’Argent a défié la Maîtresse des Jeux elle-même : le temps du Grand Jeu est advenu, et comparé à lui, tous les autres sont désormais dérisoires. Le monde entier s’en trouve réduit aux dimensions d’un échiquier, avec en guise de pièces des groupes mafieux, des armées officielles, des gouvernements, des nations… Et pour prix de cette partie sans égale, la réponse à la question qui les contient toutes : à qui échoira la Maison des Jeux ?
« […] surprenant, intriguant, à la fois récit fantastique et paranoïaque sur un monde où tout un chacun peut être acheté, doublé d’une sombre réflexion sur les choses qui comptent vraiment quand tout peut être mis en jeu. »
KIRKUS REVIEWS
Née en 1986 en Angleterre, Claire North publie son premier livre à l’âge de 16 ans sous son nom véritable, Catherine Webb — une huitaine d’autres romans suivront. Avide de nouveaux territoires littéraires, elle adopte le nom de Claire North en 2014 pour sa première incursion dans un registre plus science-fictif : Les Quinze Premières Vies d’Harry August sera salué par le prix Campbell Memorial en 2015. Elle a depuis fait paraître six romans, tous accueillis par une critique unanime. Si Le Serpent et Le Voleur, les opus initiaux de la trilogie de « La Maison des jeux », ont été salués par un accueil public et critique enthousiaste, l’ensemble trouve ici une conclusion ébouriffante.
Qui est Molly ?
Molly est légion.
Pourquoi est Molly ?
Molly est pour le combat, la lutte et la victoire.
Traquée, Molly s’est rassemblée. Organisée. Dans un espoir de paix illusoire. Car le secret qui coule dans les veines de Molly ne connaît d’autre prix que celui du sang.
Or le sang est… Molly. Littéralement.
« Fascinant, indispensable.
Il y a un avant et un après Tade Thompson dans l’imaginaire. »
XAVIER MAUMÉJEAN - BIFROST
Né à Londres mais ayant grandi au Nigeria, Tade Thompson vit désormais dans le sud de l’Angleterre, où il exerce la profession de psychiatre. Âgé d’une quarantaine d’années, il est l’auteur de plusieurs dizaines de nouvelles et d’une poignée de romans, dont Rosewater, Insurrection et Rédemption, publiés chez J’ai Lu. Après Les Meurtres de Molly Southbourne, finaliste du Grand Prix de l’Imaginaire et lauréat des prix Nommo 2018 et Julia Verlanger 2019, puis La Survie de Molly Southbourne, le présent volume conclut la fascinante « trilogie des Mollys », en cours d’adaptation cinématographique.
Bangkok, 1938.
Remy Burke, membre madré de la Haute Loge, qu’il pratique depuis un demi siècle, reprend conscience dans la moiteur de sa chambre d’hôtel après une nuit trop arrosée. Beaucoup trop. Il s’est fait manœuvrer et a accepté le défi du redoutable Abhik Lee. Avec en guise d’enjeu le plus précieux des biens : sa propre mémoire, misée dans une partie de cache-cache à l’échelle de la Thaïlande toute entière. Les règles sont simples : Lee dispose d’un mois pour dénicher Burke, après quoi, en cas d’échec, les rôles seront inversés. Une partie qui commence maintenant, tout de suite. Burke doit désormais courir… Éperdument.
« […] surprenant, intriguant, à la fois récit fantastique et paranoïaque sur un monde où tout un chacun peut être acheté, doublé d’une sombre réflexion sur les choses qui comptent vraiment quand tout peut être mis en jeu. » KIRKUS REVIEW
Née en 1986 en Angleterre, Claire North publie son premier livre à l’âge de 16 ans sous son nom véritable, Catherine Webb — une huitaine d’autres romans suivront. Avide de nouveaux territoires littéraires, elle adopte le nom de Claire North en 2014 pour sa première incursion dans un registre plus science-fictif : Les Quinze Premières Vies d’Harry August sera salué par le prix Campbell Memorial en 2015. Elle a depuis fait paraître six romans, tous accueillis par une critique unanime. Le Serpent, premier opus de la trilogie de « La Maison des jeux », a été salué par un accueil public et critique enthousiaste.
Dans plusieurs millions d’années…
Ayant essaimé à travers l’ensemble de la Galaxie, l’humanité s’est divisée en une myriade de cultures et civilisations adaptées à des contraintes environnementales et des modes de vie aux variétés pour ainsi dire sans limites. Ainsi en est-il de la Lignée Gentiane, mille clones immortels ou presque, issus d’une souche unique, qui arpentent les étoiles depuis des centaines de milliers d’années. Si, au fil du temps, chaque membre de la Lignée s’est singularisé, explorant et poursuivant ses intérêts propres, tous les deux cent mille ans, selon une antique tradition œcuménique, l’étrange fratrie se réunit pour partager ses expériences, souvenirs et projets – des célébrations grandioses qui culminent lors de la Millième Nuit. Jusqu’à ce qu’un grain de sable ternisse les dernières retrouvailles… Un détail, une anomalie insignifiante derrière laquelle pourrait bien se cacher un complot à l’échelle proprement astronomique…
« Reynolds est l’un des auteurs contemporains de hard SF les plus doués. »
PUBLISHERS WEEKLY
Né en 1966 au Pays de Galles, Alastair REYNOLDS mène longtemps une double carrière, celle d’écrivain et d’astrophysicien au sein de l’Agence Spatiale Européenne, avant de se consacrer à la seule écriture en 2004. Au fil de ses premiers écrits, il brosse une fresque futuriste sans pareille qui l’installe bientôt au pinacle des créateurs d’univers : le Cycle des Inhibiteurs, immense succès de librairie. Hors cycle, on lui doit depuis divers recueils et une vingtaine de romans – dont le tout dernier, l’ébouriffant Eversion, paraîtra prochainement aux éditions du Bélial’.
Le Blend : une communauté de millions d’espèces sentientes vivant en paix dans ce qui ressemble au meilleur des mondes, un concert des nations à l’échelle galactique auquel vient de se joindre la Terre. Depuis l’arrivée de la délégation extraterrestre au siège des Nations Unies, l’humanité bénéficie de nombreux cadeaux destinés à lui faciliter la vie. Mais cela n’est pas sans contreparties. Ce qui intéresse le Blend, c’est une activité que cette société d’outre-espace patchwork ne sait plus pratiquer : la guerre. Un contrat a donc été conclu entre l’ONU et le Blend. Les premiers prêtent des soldats pour des opérations d’encadrement et de maintien de l’ordre. Les seconds se chargent d’équiper ces derniers, de les emmener sur zone puis de les rapatrier.
Lui, c’est un soldat de la force Opexx. Atteint du syndrome de Restorff, un déficit empathique, son efficacité en mission s’en trouve renforcée. Une qualité qui n’exclut pas les questions au fil des déploiements sur les théâtres d’opérations extrasolaires. « Répondez à l’appel de l’ailleurs ! » Tel est le slogan d’Opexx. Un ailleurs qui pourrait bien être avant tout un autrement…
« Un des grands créateurs d’univers de la science-fiction française. »
Télérama
Né en 1968, Laurent Genefort a vingt ans quand paraît son premier roman dans la mythique collection « Anticipation ». Une grosse quarantaine de livres plus tard, il est aujourd’hui l’une des figures de proue de la science-fiction française et, sans doute, le meilleur de ses créateurs d’univers. Au sein de son œuvre considérable, on soulignera comme il se doit le cycle « Omale », Points chauds, lauréat des prix Rosny Aîné et du Lundi, ou bien encore Lum’en, salué par un improbable triplé littéraire inédit : Prix Rosny Aîné, Prix Julia Verlanger et Grand Prix de l’Imaginaire.
Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…
C’est aussi le nom d’une collection de bientôt quarante titres, un espace éditorial inédit, unique, tant par le fond que par la forme, qui s’est bâti un statut de référence dans le paysage hyper-saturé des littératures de genre.
Si Une heure-lumière célèbre les horizons nouveaux, nos hors-séries fêtent Une heure-lumière et ses auteurs emblématiques.
Dont ici Priya Sharma, qui a offert à cette même collection un court roman remarquable, Ormeshadow, lauréat des prix Shirley Jackson et British Fantasy. Une heure-lumière… au cœur des ténèbres !
Hors-série offert pour l'achat de deux titres (papier) de la collection « Une heure-lumière », à compter du 26 mai 2022.
Épuisé
Une ville-monde.
Un immense ruban urbain apparemment sans fin bordé par les Voies – un chemin de fer – et le Fleuve. En son sous-sol, un métro. Et sous le métro… Bienvenue dans la Ville-Rue. Diego Patchen réside dans le quartier de Vilgravier, du côté du 10.394.850e Bloc. Amoureux d’une plantureuse pompière, affligé d’un père malade acariâtre, Diego vit d’expédients. Son activité favorite demeure toutefois l’écriture de récits spéculatifs, ce genre littéraire appelé « Cosmos-Fiction ». Un registre volontiers décrié, mais qui bénéficie d’un socle de lecteurs fidèles, et dans lequel les écrivains se plaisent à imaginer d’autres mondes, d’autres univers, aux configurations différentes… Et alors que Diego célèbre la sortie de son premier recueil, le voici bientôt invité à une croisière sur le Fleuve…
« Di Filippo à l’apex de son énergie créative idiosyncratique. »
Locus
Né en 1954 dans l’État du Rhode Island, et n’en ayant guère bougé depuis, Paul Di Filippo est à la tête d’une bibliographie comptant une douzaine de romans et une vingtaine de recueils, dont seule une poignée a bénéficié d’une traduction française. La faute, sûrement, au caractère de ses récits réputés peu aisés à traduire, dans lesquels il s’amuse à glisser nombre de références littéraires et déploie un travail linguistique sans égal. Lorgnant volontiers du côté du weird ou de l’histoire alternative, son œuvre, essentielle, demeure rétive à toute tentative de classification.
Venise, 1610.
Au cœur de la Sérénissime, cité-monde la plus peuplée d’Europe, puissance honnie par le pape Paul V, il est un établissement mystérieux connu sous le nom de Maison des Jeux. Palais accueillant des joueurs de tous horizons, il se divise en deux cercles, Basse et Haute Loge. Dans le premier, les fortunes se font et se défont autour de tables de jeux divers et parfois improbables. Rarement, très rarement, certains joueurs aux talents hors normes sont invités à franchir les portes dorées de la Haute Loge. Les enjeux de ce lieu secret sont tout autre : pouvoir et politique à l’échelle des États, souvenirs, dons et capacités, années de vie… Tout le monde n’est pas digne de concourir dans la Haute Loge. Mais pour Thene, jeune femme bafouée par un mari aigri et falot ayant englouti sa fortune, il n’y a aucune alternative. D’autant que l’horizon qui s’offre à elle ne connaît pas de limite. Pour peu qu’elle gagne. Et qu’elle n’oublie pas que plus élevés sont les enjeux, plus dangereuses sont les règles…
« […] surprenant, intriguant, à la fois récit fantastique et paranoïaque sur un monde où tout un chacun peut être acheté, doublé d’une sombre réflexion sur les choses qui comptent vraiment quand tout peut être mis en jeu. » KIRKUS REVIEWS
Née en 1986 en Angleterre, Claire North publie son premier livre à l’âge de 16 ans, sous son nom véritable, Catherine Webb — une huitaine d’autres romans suivront. Avide de nouveaux territoires littéraires, elle adopte le nom de Claire North en 2014 pour sa première incursion dans un registre plus science-fictif : Les Quinze Premières Vies d’Harry August sera salué par le prix Campbell Memorial en 2015. Elle a depuis fait paraître six romans, tous accueillis par une critique unanime.
Londres, 1907. Dix ans après la reddition terrienne.
Alors que l’humanité vit sous la férule de ses conquérants, Gruvlax-Xenxa-Schmee, vice-ambassadeur de Mars en Grande-Bretagne, vient frapper à la porte du 221b, Baker Street. Il faut dire que l’affaire est d’importance, et quand les maîtres de la Terre vous réclament, se dérober n’est pas une option. Ainsi le docteur Watson et le plus célèbre des enquêteurs humains, Sherlock Holmes, se trouvent-ils propulsés au sein d’une enquête épineuse, dans les méandres désertiques de la Planète Rouge, avec pour compagnon nul autre que l’impétueux professeur Challenger. Leur mission ? Résoudre une énigme improbable et assurer la paix entre les mondes. À moins qu’un terrifiant secret ne se dissimule derrière les intentions prétendument louables des nouveaux seigneurs de la Terre. Car après tout, sur Mars, les apparences peuvent s’avérer trompeuses…
« Un voyage aventureux, truculent et rocambolesque. »
Locus
Né en 1960 à Haworth, dans le Yorkshire, Eric Brown appartient à cette vague de jeunes talents révélés dans les pages du magazine britannique Interzone au tournant des années 90 — à l’image de Stephen Baxter, Alastair Reynolds ou encore Greg Egan. S’il a publié une vingtaine de romans et près de cent trente nouvelles, seuls deux de ses recueils ont été traduits en France, dont, en 2018, le fix-up Les Ferrailleurs du cosmos, hommage à la SF de l’âge d’or aux éditions du Bélial’.
Eric Brown paye ici son écot aux pères fondateurs du domaine dans un récit jubilatoire haut en couleur, orchestrant la détonante rencontre littéraire du Conan Doyle de Sherlock Holmes et du H.G. Wells de La Guerre des mondes.
Aux confins du Système solaire, la sonde spatiale Kaveney découvre… quelque chose — une structure fractale gigantesque dotée d’une propriété étonnante : elle semble présenter la même face quel que soit l’angle sous lequel on l’observe. Vite surnommé le Dieu-Grenouille en raison de son apparence vaguement batracienne, l’artefact fascine autant qu’il intrigue, d’autant que son origine non-humaine ne fait guère de doute. Face à l’enjeu majeur que représente pareille trouvaille, un équipage international de vingt-neuf membres est constitué. Avec pour mission, au terme d’un voyage de plusieurs dizaines d’années dans les flancs du Don Quichotte, de percer les mystères du Dieu-Grenouille. Or, ce qui attend ces ambassadeurs de l’humanité défie tous les pronostics. Toutes les merveilles. Toutes les horreurs…
« C’est référencé, c’est horrible et c’est drôle. À lire sans hésitation. »
L’Épaule d’Orion
Né en 1972 à Woodhall Spa, dans le Lincolnshire, Adrian Tchaikovsky, après des études de zoologie et de psychologie, a longtemps travaillé comme juriste. Écrivain à plein temps depuis 2018, trois de ses romans ont été publiés à ce jour en France, tous chez Denoël, dont le premier d’entre eux, le très remarqué Dans la toile du temps, lauréat du prix Arthur C. Clarke. Il est aujourd’hui considéré comme l’une des voix les plus prometteuses des littératures de l’Imaginaire britannique.
Improbable rencontre entre La Grande Porte de Frederik Pohl et le Alien de Ridley Scott, Sur la route d’Aldébaran est sa première apparition dans la collection « Une heure-lumière ».
Le jour de ses dix-huit ans, Rebecca Bertrand a commis l’irréparable. Au couteau. Dans un déferlement de violence rien moins qu’effroyable. Rebecca Bertrand, fille de Stéphane Bertrand, ce génie des neurosciences en passe de révolutionner la biotechnologie à l’échelle du monde avec sa firme Neurotech. Que s’est-il passé dans la tête de Rebecca pour se livrer à une telle atrocité ? Le jour de sa majorité ? Sur sa propre mère ? C’est tout l’enjeu du procès en passe de s’ouvrir, et ce qu’Amélie Lua, charismatique ténor du barreau, devra découvrir. Et vite, si elle veut éviter la perpétuité à sa cliente. Car déjà la vox populi des réseaux sociaux omniprésents a rendu son verdict… et quelque part, dans les secrets du cerveau malade d’une jeune femme, entre la pianiste assassinée, le scientifique révolutionnaire et l’avocate en quête d’absolu, patiemment, une araignée tisse sa toile…
Né à Paris en 1978, Olivier Caruso vit aujourd’hui dans le sud de la France, où il enseigne l’anglais en classe préparatoire. Son œuvre encore jeune compte à ce jour une vingtaine de nouvelles, dont une bonne part publiée dans les pages de la revue Bifrost. Il y développe un univers et un style très personnels, où la science-fiction côtoie volontiers l’absurde et l’étrange, comme autant de révélateurs d’une nature humaine aussi trouble que paradoxale. Symposium Inc., techno-thriller enchâssé dans les problématiques cruciales de la bioéthique et des neurosciences, est sa première incursion dans la collection « Une heure-lumière ».
Auteur à succès, Thomas Cradle se découvre par hasard un homonyme romancier dont il ne savait rien. Intrigué, il se procure l’unique ouvrage de ce dernier, et réalise bientôt qu’au-delà de leur patronyme, les deux hommes partagent une date de naissance identique, sont nés dans la même ville et ont fréquenté la même université… La lecture de l’ouvrage achève de convaincre Cradle du caractère fascinant de sa découverte, les points communs sont trop nombreux, trop évidents : il lui faut partir sur les traces de cet autre Cradle. Et pour ce faire, une seule destination : le Mékong et ses méandres, entre Laos et Viêt Nam — comme un écho aux motifs d’un narrateur bien plus toxique qu’il n’y paraît… Jusqu’au cœur des ténèbres, en somme, jusqu’à déchirer le voile d’une réalité impensable.
« Un récit d’une extrême richesse. Brutal et virtuose. »
Thomas Day
Infatigable voyageur ayant exercé mille métiers dans mille lieux différents, Lucius Shepard (1943-2014) est l’auteur d’une œuvre à la puissance exceptionnelle saluée par une kyrielle de prix littéraires, en France (le Grand Prix de l’Imaginaire à deux reprises) ou de l’autre côté de l’Atlantique (prix Hugo, Nebula, World Fantasy, ou encore le Locus huit fois en quinze ans). Stupéfiante odyssée au cœur des ténèbres, plongée dans les méandres d’un sud-est asiatique ouù résonne l’écho de toutes les transgressions, Le Livre écorné de ma vie est un récit virtuose, un éclat de littérature tranchant.
Les Indifférents sont une énigme. Nichés dans le bulbe galactique central, ils refusent tout contact avec la méta-civilisation de l’Amalgame et ses milliers de cultures extraterrestres ou posthumaines. Les messages qui leur sont adressés demeurent sans réponse, les sondes ignorées, réexpédiées. Un mystère que Leila et Jasim, comme bien d’autres avant eux, font vœu de percer, une entreprise grandiose, le point d’orgue d’une existence tissée de merveilles. Alors seulement, après dix mille trois cent neuf années de vie commune, leur restera le dernier des partages, l’ultime voyage – enfin.
« Greg Egan est l’auteur de science-fiction le plus important du XXIe siècle. »
Stephen Baxter
Né à Perth en 1961, Greg Egan publie son premier récit en 1983. Aujourd’hui, après avoir révolutionné la science-fiction en l’espace d’une quinzaine de romans et recueils, cet écrivain dont nul ne connaît le visage est considéré comme le plus fascinant créateur de sa génération, et sans doute la meilleure clef qu’offre le domaine pour déverrouiller les vertiges du siècle nouveau. À dos de crocodile, deuxième de ses récits à paraître dans la collection « Une heure-lumière », est le septième de ses ouvrages publié aux éditions du Bélial’.
Idaho City, en pleine fièvre de l’or.
Les temps sont à la conquête. De l’Ouest, bien sûr. De la fortune, surtout… Prospecteurs, commerçants, banquiers, filles de petite vertu, bandits et assassins s’agrègent en une communauté humaine au goût de mauvais whisky et à l’odeur de poudre. Et puis il y a ce petit groupe de prospecteurs chinois. Qui vivent entre eux, s’entassent dans des baraquements minuscules, et font planer sur la ville les effluves de leur cuisine aux saveurs aussi épicées qu’inconnues. Lily, la fille de leur propriétaire, est fascinée par ces étrangers aux coutumes impénétrables. Et par l’un d’entre eux en particulier, un géant au visage rouge et à l’immense barbe, Lao Guan, qui lui apprend les mystères du wei qi et lui raconte des récits stupéfiants, les aventures de Guan Yu, le dieu de la guerre, de Lièvre roux, son cheval de bataille, et de Lune du dragon vert, sa fidèle épée. Guan Yu, qui fait face à l’injustice et à la trahison dans cette Chine impériale fabuleuse. À l’image de Lao Guan, dans cette Amérique en gestation…
« Les merveilleux récits de Ken Liu explorent avec brio l’endroit où l’ordinaire et l’extraordinaire se rencontrent. »
The Washington Post
Ken Liu est né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d’émigrer aux États-Unis à l’âge de onze ans. Titulaire d’un doctorat en droit (université de Harvard), programmeur, traducteur du chinois, il dynamite les littératures de genre depuis une quinzaine d’années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy Award. Si Toutes les saveurs est le troisième de ses récits à paraître dans la collection « Une heure-lumière », Le Bélial’ lui a également consacré deux recueils, La Ménagerie de papier (2015), lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire, et Jardins de poussière (2019).
Hors-série offert pour l'achat de deux titres (papier) de la collection « Une heure-lumière », à compter du 20 mai 2021.
Épuisé
Ère victorienne. Angleterre.
Les temps sont durs, et les revers de fortune légion. Ainsi en est-il pour Clare et John Belman, contraints de quitter Bath, sa modernité et ses milieux culturels sophistiqués, pour l’antique ferme familiale d’Ormesleep, dans la région d’Ormeshadow. Au regard de Gideon, leur fils unique, c’est le pire des déracinements. D’autant qu’Ormesleep est le domaine de Thomas, son oncle paternel, figure tyrannique implacable, personnage aigre et brutal. Dans ce nouveau contexte dépourvu d’horizon, alors que les adultes nouent leur propre drame mortel, les fabuleux récits narrés par son père à propos des environs constituent l’unique échappatoire de Gideon. Des récits qui font écho à une légende familiale tenace au sujet d’un dragon endormi sous la falaise, dragon dont l’un des membres de la famille Belman, génération après génération, aurait la garde… À l’heure où son univers s’écroule, quand fantasme et réalité s’entrechoquent, le chemin qui fera du jeune Gideon un homme s’annonce des plus périlleux.
« Un monde magistralement incarné, peuplé de personnages que l’on peut toucher du doigt et dont les émotions bouillonnent littéralement. »
Tade Thompson
Née en 1971, Priya Sharma grandit dans le Cheshire. Médecin généraliste, elle débute sa carrière littéraire à l’aube des années 2000, publiant ses premières nouvelles dans divers supports, revues et anthologies, d’Interzone à Tor.com. Son premier recueil, All the Fabulous Beasts, a été salué par le prix Shirley Jackson — tout comme Ormeshadow, sa première traduction en langue française.
Max Feder est riche. Immensément. Une fortune aux origines troubles, mais après tout, qu’importe ? Car Max Feder va mourir. Et dans ses vieux jours, ses derniers mois, le plus précieux de ses trésors se résume à une bague et ce qu’elle contient, le symbole d’un amour aussi ancien qu’absolu. Éternel, littéralement, puisque l’objet de son amour perdu ne peut pas mourir… Or il semble bien que pour Max Feder, au crépuscule d’une vie tumultueuse, le temps soit venu d’entreprendre un ultime voyage, celui de toutes les remises en question, de tous les possibles…
« Nancy Kress est l’un des meilleurs auteurs de SF contemporains. Son usage de la science est aussi habile que porteur de réflexions, ses récits aussi affutés que riches de sentiments. »
Kim Stanley Robinson
La Fontaine des âges, finaliste des prix Hugo et Asimov’s 2008, a reçu le Prix Nebula 2008
Riche d’une trentaine de romans et de cinq recueils, traduite dans une dizaine de langues, l’œuvre de Nancy Kress est couverte des plus prestigieux prix littéraires du domaine, dont deux Hugo, six Nebula et cinq prix des lecteurs de la revue américaine Asimov’s Science Fiction. Mariée à l’écrivain Jack Skillingstead, Nancy Kress vit à Seattle. Les éditions du Bélial’ ont salué son exceptionnel talent à travers le recueil Danses aériennes, lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2018.
En Antarctique, quelque part.
Enfoui sous la glace, aux abord d'un artefact aux allures de vaisseau spatial, des scientifiques découvrent un corps congelé — gisant là, sans doute, depuis des millions d'années. Un corps résolument inhumain. Résolument… autre. Le choix est alors fait de ramener la stupéfiante découverte à la station pour étude. Douvement, la gangue de glace autour de la créature commence à fondre, libérant peu à peu cette totale étrangeté à l'aspect terrifiant. Et les questions de traverser l'équipe de chercheurs : qu'est-ce que cette chose ? Comment est-elle arrivée là ? Et après tout, est-elle seulement morte ? N'ont-ils pas mis au jour la plus épouvantable des abominations — une horreur proprement cosmique ?
Récit haletant paru en 1938, proposé ici dans une nouvelle traduction, La Chose est un immense classique de la science-fiction mondiale. Porté à l'écran à trois reprises, ce court roman pose les bases du récit de SF horrifique.
« L'une des meilleures novellas de science-fiction jamais écrites. »
Science Fiction Writer of America
John W. Campbell (190-1971) a connu deux carrières. En tant qu'auteur, d'abord, au cours des années 30. Une décennie qui suffit à imposer un style, et à faire du pseudonyme de Don A. Stuart l'une des références de l'époque. En 1937, il prend la direction d'Astounding Stories. Devenu éditeur, il révolutionnera la science-fiction, l'installant définitivement dans la modernité tout en révélant des auteurs tels que Robert A. Heinlein, A. E. van Vogt, Theodore Sturgeon et Isaac Asimov.
La Chose, récit séminal s'il en est, figure au panthéon de la science-fiction mondiale. Porté à l'écran par trois fois, la vision qu'en a donné John Carpenter en 1982, dans son chef d'œuvre The Thing, lui a assuré une renommée mondiale.
Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…
C’est aussi le nom d’une collection réunissant à ce jour vingt-six titres, un espace éditorial inédit, unique, tant par le fond que par la forme, qui ambitionne de faire voyager vite et loin le lecteur.
Une collection qui, en l’espace de quelques années à peine, s’est bâti un statut de référence dans le paysage éditorial hyper-saturé des littératures de genre. Une heure-lumière célèbre les horizons nouveaux ; le Hors-série 2020, troisième du genre, célèbre Une heure-lumière. Avec entre autres un long récit inédit signé Kij Johnson, autrice, dans cette même collection, de l’époustouflant Un pont sur la brume salué par une kyrielle de prix, dont le Hugo, le Nebula et le Grand Prix de l’Imaginaire.
Une heure-lumière… sous une pluie d’étoiles !
Hors-série offert pour l'achat de deux titres (papier) de la collection « Une heure-lumière ».
Épuisé
Winslow, Arizona. Deux agences du renseignement y ont dépêché leur meilleur élément. Il y a le Signaleur, un homme désabusé, brûlé aux secrets défense d’un nombre d’administrations qu’il ne peut même plus compter. Et il y a Immacolata Sexton, un mythe vivant, une femme à la réputation proprement terrifiante — si elle n’était pas humaine, le Signaleur n’en serait pas plus étonné que cela… Leur mission ? Enquêter sur une secte dont on vient de retrouver les membres à l’état de cadavres horriblement mutilés au cœur du désert. Une femme en a réchappé. Persuadée d’être investie d’une mission sacrée, elle représente peut-être une bombe à retardement pour l’humanité toute entière… Car dans les tréfonds ténébreux du Système solaire, la sonde New Horizons s’approche de Pluton. Or, nul ne sait ce qu’elle va vraiment trouver aux abords de la planète naine…
« Peut-être la meilleure autrice de weird de sa génération. » Ann et Jeff VanderMeer
Les Agents de Dreamland a été nommé aux prix Bram Stoker 2017 et Locus 2018
Née en 1964 à Dublin, Caitlín R. Kiernan a passé l’essentiel de sa vie aux États-Unis. Paléontologue de formation, elle a publié de nombreux articles scientifiques dans ce domaine, en particulier sur les reptiles marins du Mésozoïque. À ce jour, sa bibliographie est forte d’une dizaine de romans, dont La Fille qui se noie, couronné par les prix James Tiptree et Bram Stoker, quantité de scénarios de comics et près de deux cents nouvelles et novellas.
Attention, ce titre n'est pas vendu en numérique.
Trois tireurs armés jusqu’aux dents lâchés dans un « environnement » public aléatoire délimité. Un but : abattre le plus de personnes possible. Une promesse : un énorme paquet de fric pour celui qui quitte les lieux indemne. Si l’une des « cibles » met hors d’état de nuire l’un des tireurs et survit, une part du pactole lui échoit. Des règles simplissimes, et des dizaines de drones qui filment le tout pour le plus grand bonheur de millions de spectateurs hystérisés, d’annonceurs aux anges et de John McDean, producteur et chef d’orchestre de Vigilance, le show TV qui a résolu le problème des tueries de masses aux États-Unis…
« Si l’Amérique ne fabrique plus grand-chose, elle produit à coup sûr quantité d’enfants morts : abattus à l’école, chez eux, sur les terrains de jeux ; abattus par des flics, par eux-mêmes, par leurs parents, par d’autres enfants… Des tas et des tas de petits corps angéliques, tous perforés par des balles, tous immobiles, froids, parfaits. »
Un récit effarant, corrosif et brutal. L’autopsie littéraire d’une american way of life aussi éculée que mortifère.
« Lucide et débordant d’une colère sauvage, voici un livre que vous n’oublierez pas de sitôt. » NPR
Né en Louisiane en 1984, Robert Jackson Bennett a passé son enfance au Texas. Il débute sa carrière littéraire en 2009 avec deux thrillers fantastiques publiés coup sur coup, The Company Man et Mr Shivers, le second étant d’emblée salué par le prix Shirley Jackson. Si Mr Shivers paraît en France en 2011, il faudra attendre 2018 pour retrouver Bennett dans l’Hexagone avec son quatrième roman, American Elsewhere, livre-monstre conjuguant les influences de Stephen King et Twin Peaks qui rafle lui aussi un prix Shirley Jackson.
La traduction du premier volume de sa trilogie des « Fondateurs » est annoncée pour 2021.
Qui est Molly ? Une jeune femme frappée de la pire des malédictions, morte dans l’incendie de son domicile… Et pourtant là. Semblable mais différente. Qui est cette Molly ? Certains veulent la voir disparaître. D’autres brûlent de la capturer, de percer à jour les secrets de sa nature étrange.
L’objet d’enjeux qui la dépassent, voilà ce qu’est Molly. Condamnée à fuir, à tenter de survivre. Avant de peut-être, enfin, apprendre à vivre…
« Fascinant, indispensable.
Il y a un avant et un après Tade Thompson dans l’imaginaire. »
Xavier Mauméjean – Bifrost
Né à Londres mais ayant grandi au Nigeria, Tade Thompson vit désormais dans le sud de l’Angleterre, où il exerce la profession de psychiatre. Âgé d’une quarantaine d’années, il est l’auteur de plusieurs dizaines de nouvelles et d’une poignée de romans, dont Rosewater, Insurrection et Rédemption, la trilogie « Wormwood » publiée chez J’ai Lu. La Survie de Molly Southbourne fait suite aux Meurtres de Molly Southbourne, lauréat des prix Nommo 2018 et Julia Verlanger 2019, actuellement finaliste du Grand Prix de l’Imaginaire 2020 et en cours d’adaptation cinématographique.
Bouquiniste indépendant, Emmett Leigh déniche un jour un petit recueil de poèmes lors de la liquidation de la librairie d’un confrère. Un recueil, Le Temps fut, qui s’avère vite d’une qualité littéraire au mieux médiocre… En revanche, ce qui intéresse Emmett au plus haut point, c’est la lettre manuscrite qu’il découvre glissée entre les pages de l’ouvrage. Pour le bouquiniste, tout ce qui peut donner un cachet unique et personnel à un livre est bon à prendre. Il se trouve ici en présence d’une lettre d’amour qu’un certain Tom adresse à son amant, Ben, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale. Remuant ciel et terre – et vieux papiers – afin d’identifier les deux soldats, Emmett finit par les retrouver sur diverses photos, prises à différentes époques. Or, la date présumée des photos et l’âge des protagonistes qui y figurent ne correspondent pas… Du tout.
« Le Temps fut tisse un écheveau exquis d’amour, de guerre et de physique quantique à l’attrait intemporel. »
Nina Allan
Né à Manchester en 1960 d’un père écossais et d’une mère irlandaise, Ian McDonald vit depuis son enfance en Irlande du Nord. Il publie sa première nouvelle en 1982, son premier roman, Desolation Road, en 1988. C’est le début d’une carrière couronnée par les prix les plus prestigieux – Locus, British Science Fiction Award, ou Grand Prix de l’Imaginaire. Écrivain bourlingueur, McDonald délaisse volontiers les figures imposées de la science-fiction occidentale pour s’intéresser à des cultures tour à tour familières et étrangères. Son œuvre la plus récente, le cycle « Luna », est en cours de publication chez Denoël.
Un exemplaire offert pour l'achat de deux livres neufs de la collection Une Heure-Lumière, dans la limite des stocks disponibles.
Une Heure-Lumière, c'est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d'un milliard de kilomètres… C'est aussi le nom d'une collection réunissant vingt-deux titres à ce jour, un espace éditorial inédit, unique, tant par le fond que par la forme, qui ambitionne de faire voyager vite et loin le lecteur. C'est enfin l'une des plus belles réussites de ces dernières années dans le champ hyper balisé des littératures de genre, ici fêtée avec ce hors-série 2019, le deuxième du genre, qui propose une longue novelette inédite du britannique Ian R. MacLeod, auteur dans cette même collection du très remarqué Poumon vert…
Une heure-lumière… avec les étoiles pour horizon !
Né dans les environs de Birmingham en 1956, Ian R. MacLeod, d'origine écossaise, a débuté sa carrière dans la revue britannique Interzone, au tournant des années 90. Styliste à la sensibilité hors pair, il est aujourd'hui considéré comme l'une des figures de proue du renouveau spectaculaire que connut la SF outre-Manche au début du XXIe siècle. Ses nouvelles, saluées par quantité de prix littéraires, ont régulièrement été reprises dans les prestigieux Year's Best Science Fiction du regretté Gardner Dozois. En France, outre Poumon vert, récemment paru en Une Heure-Lumière, deux de ses romans ont été traduits : Les Îles du Soleil et L'Âge des lumières.
Épuisé
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