Sommaire
- Un mot de l'éditeur
- Body Snatchers – L'Invasion des profanateurs, de Jack FINNEY
- Pod people, la prolifération d'un mythe, par Sam AZULYS
- Bibliographie, par Alain SPRAUEL
Mill Valley.
Petite ville paisible de Californie.
Son médecin. Son shérif. Ses commerces.
Et dans les caves de Mill Valley, des cosses.
Elles viennent d’ailleurs.
Elles veulent des corps humains.
Un jour, elles les prennent…
Paru en 1955, en plein maccarthysme, ce classique mondial de la science-fiction paranoïaque a révolutionné la thématique de l’invasion extraterrestre. Il a été adapté au cinéma à de nombreuses reprises, notamment par Don Siegel (1956), Philip Kaufman (1978) et Abel Ferrara (1993).
Ici proposé dans une traduction révisée définitive, ce roman clef de Jack Finney (1911-1995) est largement commenté dans une postface signée Sam Azulys.
« Ce sont Jack Finney et Rod Serling qui, après H.P. Lovecraft, ont fait franchir au fantastique une nouvelle étape dans son évolution. » STEPHEN KING
« Body snatchers est ainsi un classique de la science-fiction horrifique. Bien entendu le roman est ancré à la période des années 50 où il a été écrit, mais c’est un récit particulièrement angoissant et efficace. Le ton général est celui de l’inquiétude et de la suspicion, portées parfois jusqu’à la paranoïa face à des extraterrestres d’un nouveau genre et sans scènes gores. Après la lecture, on se surprend à ne plus regarder les autres tout à fait de la même manière. » Au pays des cave trolls
« Ficelé comme un scénario hollywoodien, d’où sa relative facilitée d’adaptation à l’écran, le récit est redoutable d’efficacité. Body Snatchers se lit d’une traite, sans pause ou temps mort. Au-delà de la thématique du simulacre […], c’est dans la peinture de la ville de Mill Valley alors que sa population mute que Jack Finney montre le plus de talent. » L'Épaule d'Orion
« … Jack Finney nous déroule une histoire d’invasion extraterrestre paranoïaque et terrifiante à souhait même si elle ne contient quasi aucune scène sanglante à proprement parler. Toute la tension est dans l’attente et l’incertitude, avec un rythme allant crescendo au fur et à mesure que le protagoniste se retrouve prisonnier de lieux pourtant très familiers. » De l'autre côté des livres