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Michel PAGEL

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Simulacres martiens

Simulacres martiens

Londres, 1907. Dix ans après la reddition terrienne.
Alors que l’humanité vit sous la férule de ses conquérants, Gruvlax-Xenxa-Schmee, vice-ambassadeur de Mars en Grande-Bretagne, vient frapper à la porte du 221b, Baker Street. Il faut dire que l’affaire est d’importance, et quand les maîtres de la Terre vous réclament, se dérober n’est pas une option. Ainsi le docteur Watson et le plus célèbre des enquêteurs humains, Sherlock Holmes, se trouvent-ils propulsés au sein d’une enquête épineuse, dans les méandres désertiques de la Planète Rouge, avec pour compagnon nul autre que l’impétueux professeur Challenger. Leur mission ? Résoudre une énigme improbable et assurer la paix entre les mondes. À moins qu’un terrifiant secret ne se dissimule derrière les intentions prétendument louables des nouveaux seigneurs de la Terre. Car après tout, sur Mars, les apparences peuvent s’avérer trompeuses…

« Un voyage aventureux, truculent et rocambolesque. »
Locus

Né en 1960 à Haworth, dans le Yorkshire, Eric Brown appartient à cette vague de jeunes talents révélés dans les pages du magazine britannique Interzone au tournant des années 90 — à l’image de Stephen Baxter, Alastair Reynolds ou encore Greg Egan. S’il a publié une vingtaine de romans et près de cent trente nouvelles, seuls deux de ses recueils ont été traduits en France, dont, en 2018, le fix-up Les Ferrailleurs du cosmos, hommage à la SF de l’âge d’or aux éditions du Bélial’.
Eric Brown paye ici son écot aux pères fondateurs du domaine dans un récit jubilatoire haut en couleur, orchestrant la détonante rencontre littéraire du Conan Doyle de Sherlock Holmes et du H.G. Wells de La Guerre des mondes.

4,99 €   Ajouter au panier

Simulacres martiens

Simulacres martiens

Londres, 1907. Dix ans après la reddition terrienne.
Alors que l’humanité vit sous la férule de ses conquérants, Gruvlax-Xenxa-Schmee, vice-ambassadeur de Mars en Grande-Bretagne, vient frapper à la porte du 221b, Baker Street. Il faut dire que l’affaire est d’importance, et quand les maîtres de la Terre vous réclament, se dérober n’est pas une option. Ainsi le docteur Watson et le plus célèbre des enquêteurs humains, Sherlock Holmes, se trouvent-ils propulsés au sein d’une enquête épineuse, dans les méandres désertiques de la Planète Rouge, avec pour compagnon nul autre que l’impétueux professeur Challenger. Leur mission ? Résoudre une énigme improbable et assurer la paix entre les mondes. À moins qu’un terrifiant secret ne se dissimule derrière les intentions prétendument louables des nouveaux seigneurs de la Terre. Car après tout, sur Mars, les apparences peuvent s’avérer trompeuses…

« Un voyage aventureux, truculent et rocambolesque. »
Locus

Né en 1960 à Haworth, dans le Yorkshire, Eric Brown appartient à cette vague de jeunes talents révélés dans les pages du magazine britannique Interzone au tournant des années 90 — à l’image de Stephen Baxter, Alastair Reynolds ou encore Greg Egan. S’il a publié une vingtaine de romans et près de cent trente nouvelles, seuls deux de ses recueils ont été traduits en France, dont, en 2018, le fix-up Les Ferrailleurs du cosmos, hommage à la SF de l’âge d’or aux éditions du Bélial’.
Eric Brown paye ici son écot aux pères fondateurs du domaine dans un récit jubilatoire haut en couleur, orchestrant la détonante rencontre littéraire du Conan Doyle de Sherlock Holmes et du H.G. Wells de La Guerre des mondes.

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Bifrost n° 98

Revues - Bifrost - 98

Bifrost n° 98

Avant leur départ pour Mars, on les appelait les « explorateurs de la nouvelle frontière ». Après le crash dans un désert martien qui avait tué tout l'équipage à l'exception — miraculeuse — de Bill Jenner, ce dernier cracha plusieurs fois cette formule au vent incessant chargé de sable. Il s'en voulait d'avoir éprouvé de la fierté en l'entendant prononcer la première fois.
Au fil des kilomètres, sa colère se calma. Le noir chagrin que la mort de ses compagnons lui avait inspiré se changea en morne grisaille. Peu à peu, il s'avisa qu'il avait commis une terrible erreur de calcul.
Il avait mal jugé la vitesse du vaisseau. D'après son estimation, il devrait couvrir à pied cinq cents kilomètres pour rejoindre la mer polaire peu profonde que ses camarades et lui avaient vu scintiller depuis l'espace ; l'astronef avait franchi en un éclair une distance considérable avant de s'abîmer dans le désert.

A.E. van Vogt
Le Village enchanté

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Bifrost n° 98

Revues - Bifrost - 98

Bifrost n° 98

Avant leur départ pour Mars, on les appelait les « explorateurs de la nouvelle frontière ». Après le crash dans un désert martien qui avait tué tout l'équipage à l'exception — miraculeuse — de Bill Jenner, ce dernier cracha plusieurs fois cette formule au vent incessant chargé de sable. Il s'en voulait d'avoir éprouvé de la fierté en l'entendant prononcer la première fois.
Au fil des kilomètres, sa colère se calma. Le noir chagrin que la mort de ses compagnons lui avait inspiré se changea en morne grisaille. Peu à peu, il s'avisa qu'il avait commis une terrible erreur de calcul.
Il avait mal jugé la vitesse du vaisseau. D'après son estimation, il devrait couvrir à pied cinq cents kilomètres pour rejoindre la mer polaire peu profonde que ses camarades et lui avaient vu scintiller depuis l'espace ; l'astronef avait franchi en un éclair une distance considérable avant de s'abîmer dans le désert.

A.E. van Vogt
Le Village enchanté

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Bifrost n° 91

Revues - Bifrost - 91

Bifrost n° 91

Mon portable vibre. Je paie le taxi.
Je m’époumone : « Les enfants, papa est rentré ! » Un ballon de foot traîne sur la pelouse. Mon téléphone vibre à nouveau. Je regarde l’écran. Liz. J’appuie sur le bouton sans y penser. Je trébuche sur un gant de baseball. La voix dans l’écouteur monte et descend en montagnes russes. 
« Il faut que je te parle. »
Une pointe me traverse le cœur.
« Moi aussi.
– Je ne sais pas à qui le dire. Même Nathan, je ne suis pas sûre qu’il me croirait. » 
Je couvre le micro de la main et crie : « Jérôme ! Charles ! »
« J’ai fait vérifier les données, murmure Liz. J’ai fait amplifier les courbes. Et le résultat est là, presque imperceptible. J’ai refait trois fois les tests. »
Un cri traverse le quartier. Le chien des voisins hurle. Un picotement dans ma nuque. « Charles ! Jérôme ! »
Des sirènes de police percent l’air.

Olivier Caruso
Ex Silentio

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Bifrost n° 91

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Bifrost n° 91

Mon portable vibre. Je paie le taxi.
Je m’époumone : « Les enfants, papa est rentré ! » Un ballon de foot traîne sur la pelouse. Mon téléphone vibre à nouveau. Je regarde l’écran. Liz. J’appuie sur le bouton sans y penser. Je trébuche sur un gant de baseball. La voix dans l’écouteur monte et descend en montagnes russes. 
« Il faut que je te parle. »
Une pointe me traverse le cœur.
« Moi aussi.
– Je ne sais pas à qui le dire. Même Nathan, je ne suis pas sûre qu’il me croirait. » 
Je couvre le micro de la main et crie : « Jérôme ! Charles ! »
« J’ai fait vérifier les données, murmure Liz. J’ai fait amplifier les courbes. Et le résultat est là, presque imperceptible. J’ai refait trois fois les tests. »
Un cri traverse le quartier. Le chien des voisins hurle. Un picotement dans ma nuque. « Charles ! Jérôme ! »
Des sirènes de police percent l’air.

Olivier Caruso
Ex Silentio

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Bifrost n° 71

Bifrost n° 71

La fille était une Barbie, cela ne faisait aucun doute : elle en avait la chevelure et la tenue chic — très élimée mais qui avait dû engloutir une grande partie de son maigre budget. Le garçon, de dos, ne montrait qu’un imperméable et un chapeau. Un Marlowe ? Un Maigret ? En tout cas une de ces ids bon marché populaires dans les sleumes et qui, au bout du compte, condamnaient à y rester. Depuis quand n’y avait-il pas eu de Maigret sur le décapodium national, sans parler du pentapodium continental ? Des dizaines d’années.

Il faudrait un joueur exceptionnel pour changer cela, et un joueur exceptionnel ne choisirait pas une id à la popularité trop locale pour atteindre un jour le podium mondial.

Le garçon et la fille s’embrassaient au beau milieu de la rue. Ils avaient l’âge où l’on peut se permettre cela en se moquant du regard des autres et des nanocams. Qu’ils en profitent...

Michel Pagel
Cosplay

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Bifrost n° 71

Bifrost n° 71

La fille était une Barbie, cela ne faisait aucun doute : elle en avait la chevelure et la tenue chic — très élimée mais qui avait dû engloutir une grande partie de son maigre budget. Le garçon, de dos, ne montrait qu’un imperméable et un chapeau. Un Marlowe ? Un Maigret ? En tout cas une de ces ids bon marché populaires dans les sleumes et qui, au bout du compte, condamnaient à y rester. Depuis quand n’y avait-il pas eu de Maigret sur le décapodium national, sans parler du pentapodium continental ? Des dizaines d’années.

Il faudrait un joueur exceptionnel pour changer cela, et un joueur exceptionnel ne choisirait pas une id à la popularité trop locale pour atteindre un jour le podium mondial.

Le garçon et la fille s’embrassaient au beau milieu de la rue. Ils avaient l’âge où l’on peut se permettre cela en se moquant du regard des autres et des nanocams. Qu’ils en profitent...

Michel Pagel
Cosplay

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Le Monde des A

Le Monde des A

Au cœur d’un des systèmes solaires de Véga, il est une planète portant, dans le langage coloré de ses habitants, un nom qui se prononcerait approximativement, sans tenir compte des h aspirés, « Ssfragra-phptrrrâzoutffluochtinkbrümt », si qui que ce soit, hormis eux, avait la moindre envie de se fatiguer à le prononcer. Sur Terre, en hommage à son découvreur, le capitaine Anton Glamur, on se contente de l’appeler « Glamur », ce qui n’est pas très joli non plus, mais on ne choisit pas les noms de ses explorateurs. 

Ce monde ne figure plus sur aucun guide touristique, alors que, jadis, il constituait un lieu de villégiature renommé. Dans les archives de toutes les planètes connues, il figure en revanche comme un des endroits qu’il est préférable d’éviter si l’on ambitionne de conserver plus d’une heure trente-trois minutes et vingt-deux secondes (dernier record homologué, détenu par un jésuite arcturien, le R.P. Brpoompsh) cette si fugace étincelle qui sépare la matière animée de la matière inerte.

Ceci est l’histoire de sa chute.

 

Épuisé  

Le Goût du sang

Le Goût du sang

Lors de la fête qu’il donna à l’occasion de son départ de Siléna, Herbie-V. Quinn eut la surprise de retrouver son vieil ami Anouar-V. Ben Hassan.

 

Cela faisait presque un siècle T.U. (Temps Universel — c’est-à-dire temps de la Terre) qu’Herbie résidait sur la première en date des colonies spatiales humaines. Durant plusieurs décennies, il y avait exercé la profession de sherlock privé, bâtissant peu à peu sa réputation jusqu’à pouvoir augmenter ses tarifs, travailler moins et se consacrer à une tâche autrement importante : la reprise de ses études.

 

Pour un Mbuti né dans la forêt de l’Ituri quelque huit cents ans plus tôt, bien avant l’Ère de la Fusion, avant même les Grandes Guerres et l’Ère Néo-Œcuméniste, pour un être quasi primitif au moment de sa transvitation, il s’était d’ores et déjà doté d’une solide culture mais n’avait jamais eu le temps ni l’occasion de poursuivre des études supérieures. Voilà pourquoi il s’était inscrit à l’U.N.A.S. (Université de La Nouvelle-Aube, Siléna) en section biologie, choisissant vite la spécialisation vampirologie. Son diplôme en poche, il avait fondé son propre laboratoire de recherche, alimenté sur le plan financier par la résolution sporadique d’énigmes criminelles au bénéfice de riches clients.

 

Épuisé  

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Bifrost n° 114
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