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Resident Evil

Un terrible virus se répand dans la « Ruche », centre de recherche scientifique high-tech souterrain. L'intelligence artificielle qui la régit bloque toutes les issues pour empêcher sa propagation à l'extérieur. Un commando d'élite est envoyé pour constater les dégâts et désactiver l'ordinateur. Ils constatent que les 500 travailleurs de la Ruche sont devenus des zombies. Pris au piège, ils doivent terminer leur mission, sauver leur peau et le monde.

La novelisation de Thomas Day colle au plus près au script. Autant dire que l'histoire est classique, gentiment bourrine (ce n'est pas péjoratif), très très légèrement complexifiée par l'amnésie et le double jeu de certains personnages. Pas de scènes en moins, ni en plus ; juste des détails dans les descriptions, les pensées des personnages, une introduction du point de vue de l'intelligence artificielle, ces petites choses que permet un roman et pas un film. Le livre alterne descriptions, scènes de baston, et dialogues/explications pour souffler un peu. Cumulées, les scènes d'actions sont un peu longues (on se doute qu'elles sont bien moins efficaces que dans le film) : le bouquin aurait pu être avantageusement réduit.

Finalement, le livre est à l'image du film : pas prise de tête, sans autre prétention que de vouloir faire passer deux heures plaisantes. Entre deux romans plus sérieux, ça décrasse les neurones. Mais bon, même si un réel effort a été fait sur le prix, ça ne mérite pas de figurer dans la collection « Lunes d'encre », autrement plus prestigieuse et ambitieuse.

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