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Brigade des crimes imaginaires

Avant de devenir éditeur et écrivain, Daniel Nayeri a semble-t-il exercé de nombreux métiers, dont celui de chef pâtissier. Manque de chance, le millefeuille est indigeste, un empilement de novellas qui visent à explorer différents genres de l’imaginaire. Le dossier de presse prend soin d’évoquer l’écriture magistrale, adaptée à chacun des récits. Las, on peine à y voir plus que ce dont est capable le premier auteur de fan-fiction venu. On est loin, dans l’exercice difficile de la variation, de Paul Di Filippo et son Pages perdues. La faute n’en revient pas à Valérie Le Plouhinec, traductrice émérite qui a fait ses preuves en littérature jeunesse, mais bien à l’auteur qui semble tout droit sorti d’un atelier d’écriture, tics narratifs compris.

Dans un dernier effort on cherche à invoquer Neil Gaiman, Jasper Fforde ou Christopher Moore, mais finalement on se dit que Nayeri c’est long, lent, et que la vie est courte.

Brigade des Crimes Imaginaires et autres histoires fantastiques et déglinguées

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