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Philippe PAYGNARD

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Bifrost n° 37

Bifrost n° 37

(...) Les Kaliandrais sont frugivores et insectivores. Ils sont incapables de porter atteinte à toute espèce vivante en dehors des insectes et des plantes dont ils se nourrissent. Ils ne connaissent pas la guerre ni le meurtre. Ils sont télépathes et certains d'entre eux accueillent les âmes. Les âmes ont une conscience mais aucun souvenir d'une vie antérieure. Les âmes n'ont pas grand-chose à voir avec toute autre forme de vie. Les âmes sont peut-être une espèce à part entière qui sillonne le cosmos et aspire à se reposer dans quelque cerveau douillet. Les âmes sont peut-être des parasites mentaux qui passent d'un corps à un autre. Pour le Cardinal Longkwist, représentant suprême de l'OEkumen à bord du Kynsos Marcusbi II, les âmes sont des émissaires du Diable venus corrompre le Paradis. Et les indigènes primitifs — comme il les nomme du coin de la bouche pour ne pas trop souiller sa langue — qui les hébergent doivent être exorcisés...

Jacques Barbéri

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Bifrost n° 35

Bifrost n° 35

« Un bruit d'explosion à ma droite, de métal outragé se répandant dans l'air gelé, y perdant sa chaleur, déchiqueté, vermicelles et banderoles, étincelles et flammes étendards annonçant trois morts. Je ne vois pas ce que mon esprit imagine. J'entends le cri de Dylan — amour et terreur mêlés — mon prénom hurlé, deux ou trois fois... mon cerveau refuse de compter les mots en de telles circonstances... j'entends l'homme que j'aime à travers l'instant tendu qui m'emprisonne, la chute si courte et pourtant si longue, car s'y reflète une vie en accéléré. J'imagine Dylan sanglé dans son fauteuil anti-g, forçant sur les commandes, trop près de la bulle de vitracier du cockpit, le visage déformé par l'effort et la peur.

J'entrouvre les yeux une seconde, minuscule victoire sur la terreur qui m'étrangle. Dans le lointain, Dylan crie, assis dans son siège-baquet, insecte vociférant découpé à contre-jour sur la toile ronde du cockpit.

Mes mains protègent mon ventre, si précieux. L'urine piquante m'éclabousse les jambes et le bas de la combinaison boudinée auteur de mes mollets. Nous touchons le sol. »

Thomas Day

Le Chasseur sous l'horizon

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Bifrost n° 34

Bifrost n° 34

« Mon bon ange, es-tu homme ou Femme ?

— Jeanne, est-ce une question à poser ? Les anges n'ont point de sexe. Ne l'as-tu pas appris dans les Saintes Ecritures ?

— Je ne sais point lire, mon Michel. Et écrire encore moins.

— Tu devrais apprendre...

— C'est que je n'ai point trop envie... Dis, mon bon ange, si tu n'as point d'ardillon prêt à la relève en toutes circonstances, et pas davantage de connin joufflu revêtu de poils folastrons, comment fais-tu pour... enfin, tu vois ce que je veux dire...

— Je ne vois rien du tout, petite effrontée ! se cabre l'ange, s'illuminant un bref instant de tous les feux de l'enfer. Comment es-tu au courant de ces détails, d'ailleurs ? C'est le curé qui te les a enseignés ?

— Montre-moi ! » fait la curieuse qui, une fois l'ange éteint, s'est approchée subrepticement, au point d'essayer de glisser une main noire de crasse sous l'armure virtuelle. La plongeuse doit, d'une simple poussée de son réacteur dorsal planqué sous ses ailes, s'écarter de vingt pas avant de clamer : « Maintenant tu vas fermer ton clapet et m'écouter, impertinente. L'heure n'est plus aux plaisanteries. Tu as pu constater en quelle pitié était le royaume de France. Je t'exhorte à te porter au secours du roi en son château de Chinon et à lever le siège mis par l'Anglais devant la ville d'Orléans. Tu vas donc te rendre en la forteresse de Vaucouleurs demander aide et assistance au seigneur de Baudricourt ! »

Ce à quoi la Jeannette répond d'un ton boudeur :

« Dans quel ordre, mon ange ? »

Jean-Pierre Andrevon

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Bifrost n° 33

Bifrost n° 33

Il fallait d'abord frapper le chien. Pour attendrir la viande ou au contraire saturer les tissus d'adrénaline, afin d'augmenter sa saveur. Sur ce point, les écoles divergeaient, mais toutes admettaient l'importance du rituel. Le premier assistant de Paul Veyne tira de sa cage l'animal à poil gris, couleur de hyène. Le meilleur choix. Contrairement à la vision simpliste des Occidentaux, n'importe quel chien ne pouvait convenir pour la préparation du Thit cho. A défaut d'un gris, on pouvait se rabattre sur un jaune tacheté de marron. Jamais un noir, réservé au traitement des maladies mentales, ce qui aujourd'hui aurait fait montre d'une impardonnable faute de goût. La bête tenta de se dégager mais ses membres étaient entravés par un câble d'acier.

« Diffusion dans quinze secondes. »

Paul fixa le décompte numérique affiché sur l'écran. Un LIVE clignota avant de laisser place à un gros plan de sa femme. Elle était assise au milieu de leur salon, le canon d'un automatique pointé sur sa tempe. La situation n'avait rien d'exceptionnel, mais elle était éprouvante. Il devait l'oublier ; ne songer qu'à son art.

« Nous pouvons commencer. »

Xavier Mauméjean

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Bifrost n° 32

Bifrost n° 32

A plus de soixante pas du trio, un immense rocher noir occupe une bonne partie du centre de l'espace voûté. Devant ce récif infernal, un géant cornu attend. Il est assis dans la position du Bouddha, les yeux clos. C'est un oni de la taille d'une pagode à trois étages. [...]

Soudain, le grand cornu se dresse de toute sa hauteur et rugit. Il est enchaîné au roc par la ceinture, un collier de métal noir et des bracelets aux poignets. Sur sa peau rouge orangé comme la braise d'une forge, ses poils sont roux à l'exception de la longue chevelure sombre qui lui couvre le dos pareille à une crinière. Son sexe — court au vu de la taille du monstre — et ses bourses grosses comme des calebasses ballottent à chacun de ses mouvements. Il rugit à nouveau. Agité, il tire sur ses lourdes chaînes semblables à celles des ancres des galions Portugais. Daigoro se tient prêt à décocher son trait.

Le démon tend le bras droit en avant et pointe Onireiko du doigt.

« Toi ! » hurle-t-il en langue impériale.

Thomas Day, L'Homme qui voulait tuer l'Empereur

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Bifrost n° 31

Bifrost n° 31

Il ôta sa chemise à fleurs made in Bangkok, défit son pantalon, retira son slip, éjecta ses tongs.

« On se le fait façon cataplasme, chuchota-t-elle quand il s'allongea sur son ventre.

– Plutôt barbecue. »

Toute moite, elle diffusait une chaleur d'enfer à partir de son torse et de son ventre. Il se raidit tel un brandon. Cela coulait de source entre elle et lui depuis tant de mois qu'il la pénétra sans crier gare. Jalna agita les hanches comme un petit train du Texas. Ça filait doux tandis qu'elle fumait son joint, là-haut, tout là-haut dans son arbre.

Soudain, elle sanglota.

« Qu'est-ce qu'il y a ? »

Puis elle éclata de rire : « Aie ! Je me sépare. »

Les murs de la chambre s'éloignaient à l'infini. Jalna perçut nettement qu'elle se divisait par le milieu. Une faille s'ouvrit depuis son sexe, gagna son nombril, atteignit son cerveau. Scindée en deux ! Une tristesse sans fond immergeait une part de son esprit, tandis qu'un rire dément secouait l'autre. Ignorant la fulgurante apparition de cette crise hystérique, Everett écartela son corps, plongea dans ce gouffre de douleur insoutenable...

Philippe Curval

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Bifrost n° 30

Bifrost n° 30

« Le front commença à lui peser comme s'il avait eu de gros sourcils en laine de fonte et ce poids lui écrabouillait le cœur, ce qui jetait le trouble dans ses représentations mentales.

Il mit des étiquettes sur le fleuve d'eau savonneuse qui ballottait ses pensées (Psychose, Traumatisme) et quand il en vint à la conclusion qu'il tournait au serial killer, il rigola pour la première fois depuis des mois.

Il eut une fois, une seule, le courage d'aller voir. Dans une cave. Après tout, nécrophile, c'était bien aussi pire que serial killer et il mourait d'envie de toucher de la chair. Même Froide. Il voulait trouver une femme.

Ou mieux, une petite fille. Pédonécrophile, ça c'était de l'aventure.

Il se demanda, en descendant marche après marche un escalier noir de salpêtre, s'il la violerait.

Il n'avait jamais fait ça.

Mais il avait essayé tous les trucs de tous les sex shops, ceux qu'on enfile et ceux qui s'enfilent, et il lui fallait autre chose. »

Catherine Dufour

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Bifrost n° 28

Bifrost n° 28

Il avait des glaçons pour dents, trois rangées de lances inégales, blanches dans la caverne bleue de sa bouche. S'il battait des ailes, la bise se levait, la neige voltigeait, tourbillonnait, le monde se recroquevillait, frissonnait. Quand une porte s'ouvrait au froid hivernal, poussée par une rafale, le maître de maison se hâtait de la refermer, de la barrer et de dire : « Le dragon de glace est passé. » S'il ouvrait sa vaste gueule pour souffler, il n'en jaillissait pas le feu à la puanteur sulfureuse des dragons inférieurs. Le dragon de glace soufflait du froid. De la glace se formait au contact de ce souffle. La chaleur s'enfuyait. Les feux crachotaient, s'éteignaient, étouffés. Les branches friables des arbres gelés à cœur dans leur âme lente et secrète cassaient sous le fardeau de leur propre poids. Les animaux bleuissaient, gémissaient et puis mouraient, les yeux exorbités, la peau gainée de givre. Le dragon de glace insufflait la mort au monde, la mort, le silence et le Froid.

George R. R. Martin

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Bifrost n° 27

Bifrost n° 27

Loin de disparaître, l'aspérité créée par l'explosion du module changeait de taille. Elle se dilatait en un immense fil de néant qui ondulait dans l'espace, évoquant un serpent qui repliait son corps en anneaux, un fouet qui claquait sans bruit dans le vide alentour. Hobangui compara la longueur du fil au diamètre du Seuil, mais le nombre qu'il obtenait était trop démesuré pour représenter plus qu'une suite de chiffres déconnectée du spectacle auquel il assistait. Ce qui ondoyait sur l'écran était impensable, monstrueux, c'était...

« Obscène, murmura McLelan. Cette chose est obscène. Il faut l'éliminer. »

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Bifrost n° HS1 : Les univers de Michael Moorcock

Bifrost n° HS1 : Les univers de Michael Moorcock

« C'étaient des temps obscurs... Des temps de grandes actions et d'immense érudition, des temps de mal obscène et de folles audaces. Alexandre reflétait son temps. D'un souffle il ordonnait un massacre, d'un autre il honorait une cité conquise pour son entêtement à lui résister. Le feu détruisait d'anciens sièges de civilisation, des sages étaient massacrés, des innocents noyés dans le flot de ses conquêtes. Pourtant des hommes de science suivaient les pas de ce disciple d'Aristote — et pour tous il restait une énigme. La Grèce, la Perse, Babylone, l'Assyrie, l'Egypte : toutes tombèrent sous sa coupe. Quatre puissantes races, quatre antiques civilisations ployèrent sous le joug d'Alexandre.

On cherchait à déterminer s'il était une puissance des ténèbres ou des lumières, s'il allait déchirer le monde ou l'unir dans une paix durable.

Une énigme.

Et Alexandre souffrait... »

SPÉCIAL MOORCOCK :

— un court roman inédit

— trois nouvelles inédites

— un guide de lecture

— une bibliographie

— de nombreuses études

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Bifrost n° 26

Bifrost n° 26

Comment je me retrouve au Bord du Monde, le cul planté dans la neige, à bouffer du saumon en tenant le crachoir a un grizzli déguisé en indien et qui veut que je lui raconte mon histoire ? Comment ma caisse est passée de la marque Chevrolet à celle, plus improbable, de Rocco Siffredi's Motors ? Pourquoi j'exhale cette douce odeur de merde de crocodile, cette subtile fragrance assaisonnée aux relents de camembert Fauchon ? Pourquoi ?

 

Ça, c'est mon trip a moi, mec, mon putain de trip, mon american drug trip...

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Bifrost n° 25

Bifrost n° 25

« Ses pattes atrophiées, repliées sous son torse, semblent d'inutiles appendices de chair molle. Sa tête repose, couchée sur une plate-forme soutenue par un échafaudage. Il a les yeux mi-clos, et de grands filets larmoyants pendent sous ses paupières. La partie supérieure de sa boîte crânienne a disparu. On devine, à la lueur des lanternes, l'éclat terne de l'acier, et celui, plus chaleureux, du cuivre, qui lui font une couronne obscène en lieu et place du cerveau. Un bouquet de câbles s'échappe de l'ouverture et court se perdre vers le fond de la soute, où chuintent des machines. L'échine est fendue. Les Ingénieurs ont pratiqué une large incision sur près de deux mètres en hauteur. Un cocon d'acier emplit l'espace béant. A l'intérieur, une couchette installée à la verticale, flanquée de cadrans et d'une douzaine de leviers... »

« Trouver son cœur et tuer la bête », de Johan Heliot, un fantastique récit prenant pour cadre l'univers de La Lune seule le sait, prix Rosny Aîné du meilleur roman.

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Bifrost n° 24

Bifrost n° 24

« Une voix hurle quelque part. Reno se déplace à la vitesse de la lumière. L'univers crie de douleur autour de lui. La clarté l'éblouit. Les odeurs piquent ses narines. Au-dessus de lui nagent les étoiles, leur doux éclat brouillé par les larmes.

Il est allongé sur le dos. Sous lui, quelque chose se froisse et bruisse. Les étoiles le contemplent de leurs pupilles illuminées.

Reno bouge le bras. Un geste des plus simples, pourtant il a oublié comment l'effectuer. Il veut essuyer les larmes sur son visage, mais touche sa tempe par erreur et y sent un objet, un câble fiché dans son crâne. Sa coordination est sérieusement détériorée. Son corps lui semble erroné. Il a mal à la gorge, un goût infect dans la bouche. Il se rappelle où il est, ce qu'il fait ici. Il se rappelle que les hurlements étaient les siens.

Il se souvient de ce que ses amis lui ont demandé en échange de certains services.

Il se souvient de ce qu'on ressent en mourant. »

Walter Jon Williams

Solip :système

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Bifrost n° 23

Bifrost n° 23

« Quand l'explorateur arctique s'éveille de son cauchemar de glace et de vent, il retrouve un monde de glace et de vent. Ses gelures qui se sont réchauffées dans son sac de couchage lui donnent l'impression d'avoir les pieds et les mains en feu. La douleur est presque insupportable, mais il se convainc qu'il va vivre. Du moment que son compagnon est en état de conduire le traîneau, lui-même survivra. Il se traîne hors de la tente, plisse les yeux sous l'éclat du soleil. Lorsqu'il s'aperçoit que les chiens et le traîneau sont partis, il reste longtemps à contempler leurs traces qui s'effacent dans le vent. Dans mes rêves, les morts portent témoignage.

Du fond de la mer, les marins morts agitent les bras.

Gelé dans la glace, un doigt de cuir pointe et accuse.

Tic-tac tic-tac, fait mon cœur dans son compte à rebours vers le zéro. »

Bruce Holland Rogers

L'Autre Bord (Prix Nebula)

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Bifrost n° 22

Bifrost n° 22

« C'est un jeu hors du temps. Il fait bon s'y prélasser, à l'heure où le soleil à l'horizon s'émiette en un dernier rougeoiement. On se laisse bercer, alangui au creux d'un rocking-chair. Un vieux chien est couché de tout son long sur le plancher de la véranda. Un verre de whisky couleur de miel est posé sur une table basse, à portée de la main... Le temps d'un soupir et ce sera bientôt l'heure où les voisins viennent dire un petit bonjour. Il v aura Thorndyke et Bauncer, dont la malice ne s'est pas émoussée en presgue sept décennies. Il y aura aussi Brad : lui passe désormais le plus clair de son temps à se balader dans la vieille Ford T qu'il a enfin fini par retaper ! Il y aura Enoch Wallace : cent vingt-quatre ans mais qui en paraît à peine trente. Il y aura peut-être les nouveaux voisins : des gens discrets qui viennent d'on ne sait où... d'un repli de l'espace ou d'un autre temps, mais quelle importance ? Il y aura sans doute Hezekiah, Richard Daniel ou le vieux Jenkins : plus humains nombre d'humains. On boira un verre. On papotera. On évoquera des souvenirs d'antan. Mon Dieu, qu'est-ce qu'on sera bien ! »

De Demain les chiens à Au Carrefour des étoiles, Clifford Donald Simak nous laisse une des oeuvres les plus personnelles de la S-F mondiale. Un monument que nous avons tenté de cerner dans ce numéro spécial, qui se veut autant un hommage à celui qui « écoutait les étoiles » qu'une invite à (re)découvrir ses univers.

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Bifrost n° 21

Bifrost n° 21

D'abord l'odeur : caoutchouc brûlé, pneus cuits par le soleil, carburant au goutte à goutte...

Au loin, quelques grattements — griffes sur la tôle tiède.

Ton corps en alerte t'oblige à ouvrir les yeux. Toute résistance est vaine. Ils sont de plus en plus proches. Menaçants — griffes sur la tôle tiède.

La lumière pénètre ton œil ; aveuglement suivi de quelques nuages d'insectes lumineux. Enfin ton regard trouve un chemin vers la réalité : minuscule triangle de ciel nocturne.

Tu es assis dans une épave de voiture.

Tu ne comprends pas ce que tu vois : des carcasses broyées sur ta gauche et ta droite, des voitures couches sur couches, devant, derrière, dessous, au-dessus, qui t'étouffent et te laissent juste apercevoir la Lune — pleine comme un ventre qui attend l'enfant.

Déjà un coup de patte précis...

Sur ta droite, le verre sécurit explose. Derrière, un animal grogne. Devant, ses congénères hurlent à la mort... Des loups ?

Une gueule jaillit des ténèbres pour te saisir à la gorge. Longue et puissante, brillante de salive.

Une patte déchire ta chemise et laisse paraître les poils sombres qui couvrent ta poitrine.

Un goût de métaux envahit ta bouche.

Te voilà sur le long ruban d'Extermination Hiqhway, une route qui ne connaît pas de fin...

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Bifrost n° 20

Bifrost n° 20

« Tout ce que tu feras maintenant sera pour Béatrice. Quand tu regarderas à travers ton télescope, tu le feras en hommage à Sa création. Quand tu mangeras, que tu boiras ou que tu nageras, tu le feras pour rendre grâces à Ses présents. »

J'acquiesçai avec enthousiasme. De retour dans la cabine, Daniel récita les Ecritures, des passages que je n'avais jamais réellement compris auparavant, mais qui me semblaient maintenant parler de ce que je ressentais. C'était comme si j'ouvrais le livre et que mon nom s'y trouvait mentionné à toutes les pages.

La Fille de Dieu était avec moi : je pouvais sentir Sa présence, comme une flamme dans mon cerveau, irradiant de la chaleur à travers l'obscurité, sous mes paupières.

M'apportant du réconfort, me procurant de la force.

Me donnant la foi. »

La foi. Ses implications sociales, politiques, sa dictature morale qui, insondable paradoxe, peut être un espace de liberté pour certains, ses mensonges et ses vérités... Greg Egan, comme toujours, nous invite à réfléchir sur nous-mêmes avec un texte qui, outre-Atlantique, est considéré comme un chef-d'œuvre et a valu à son auteur le Prix Hugo. Une S-F qui dénonce, interpelle, qui scrute et dissèque. Epoustouflant.

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Bifrost n° 19

Bifrost n° 19

« Thomas se réveille dans l'antre de Maneki Neko. Il est couché sur le lit moisi de cette garce blottie contre lui, tout contre.

Il essaye de se lever.

Aouch !

Il a mal à l'arcade sourcilière — il touche : c'est recousu sur au moins deux centimètres. Il a mal aux dents — il plonge ses doigts dans sa bouche : extrait un bout de molaire de sa mâchoire maltraitée.

Il a mal au flanc droit — il caresse la plaie : compte au moins treize points. Il reconnaît sa façon particulière de faire des points.

Maneki Neko — nue, le sexe rasé avec soin au point de ressembler à celui d'un bébé — lui murmure à l'oreille :

« Tout à l'heure, à l'Arène, tu as été incroyable, tu as tué ton adversaire, cet acteur que tu détestais tant, avec... une rage magnifique.

— Tué ? Un acteur ? Quel acteur... »

Elle pose ses doigts sur son flanc meurtri pianotant doucement sur les points douloureux.

« J'adore les cicatrices, les points de suture, la chair bombée par l'infection, les tatouages aussi, mais dans le cas qui nous concerne ce n'est pas le plus important.

— C'est quoi le plus important ?

— Ce que j'ai mis à l'intérieur de ton corps. »

Elle prend le bol et lui montre.

Du riz ?

II regarde avec plus d'attention et s'aperçoit que ce qu'il a pris pour du riz bouge, grouille. »

Bienvenue sur le Dirty Boulevard de Thomas Day et en route pour la joie !

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Bifrost n° 17

Bifrost n° 17

« Ma soeur repose, paisible, dans la chambre d'en face. Allongée sur le dos, les doigts un peu recourbés, les jambes tendues, droites tels des elindels. Son petit nez effronté, bien plus joli que le mien, pointe délicatement. Sa peau a l'éclat d'une fleur. Mais non celui de la santé. Bien sûr, elle est morte. Je me glisse hors de mon lit et reste un instant immobile, vacillante, saisie de mon vertige matinal. Une guérisseuse terrienne m'a dit un jour que ma pression sanguine était trop basse, exactement le genre d'absurdités que racontent les Terriens — ils expliquent que l'air est trop humide, aussi. L'air est ce qu'il est, tout comme je suis ce que je suis. Une meurtrière. »

Nancy Kress est née à Buffalo en 1948. En une quinzaine de romans et près d'une soixantaine de nouvelles, elle s'est imposée comme une figure incontournable de la science-fiction américaine moderne. Les Fleurs de la prison d'Aulite est un texte stupéfiant, une expérience de xéno-pensée profondément troublante. En fait un texte si remarquable que, non content d'avoir été élu meilleure nouvelle de l'année 97 par les lecteurs de la revue Asimov's Science Fiction, il remporta coup sur coup — fait rarissime — les prix Locus, Nebula et Theodore Sturgeon Award...

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Bifrost n° 16

Bifrost n° 16

« Je m'appelle Rohr Furland. Pour le meilleur et pour le pire, je suis astronaute, comme mon père et ma mère avant moi. Tradition familiale, quoi.

[...] Je vis le jour dans le luxe d'un deux-pièces sous Tycho pendant le premier anniversaire de l'indépendance de la Fax. On m'a raconté que mon père avait célébré l'événement en se saoulant au picrate lunaire et en baisant la sage-femme qui m'avait mis au monde.

[...] Tout cela fit de moi un corniaud, un vrai fils de bâtard, accoutumé aux bouteilles d'air et à l'apesanteur avant d'être sorti des couches. Pour mes seize ans, je reçus ma carte du syndicat et le conseil de trouver du travail ; deux semaines avant mes dix-huit ans, la navette de BOT où je venais juste d'engager comme manutentionnaire se posa sur une piste de Galveston et, avec l'aide d'un exosquelette, je marchai sur la Terre pour la première fois. J'y passai une semaine, le temps de me casser le bras droit en chutant sur un trottoir à Dallas, de perdre ma virginité dans un claque d'El Paso, et de me taper une vilaine crise d'agoraphobie face aux vastes étendues du Texas. Merde au berceau de l'humanité : je rembarquai pour la Lune à la première occasion et fêtai mes dix-huit ans avec un gâteau d'anniversaire dépourvu de bougies. »

Allen Steele, auteur américain né à Nashville en 1958, a publié six romans et une quarantaine de nouvelles. Généralement présenté comme un écrivain de hard science, il n'en est pas moins un extraordinaire conteur : en témoigne cette Mort du capitaine Futur, court roman de space opéra au ton ironique qui lui valut le très prestigieux prix Hugo en 1996.

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Bifrost n° 15

Bifrost n° 15

« Tel était le message de cette petite démonstration. Non pas la solidité du produit, mais son inéluctabilité. Le public avait assisté à la fin d'une ère et, même s'il l'ignorait, moi, je le savais, et c'est ce qui comptait. L'être humain, du point de vue physique, était sans valeur. Il n'y avait plus rien dont il fût capable que la technique ne pût accomplir en mieux. Le nombre de perdants venait à l'instant de doubler, de tripler, d'atteindre son maximum. Ce qu'acclamaient les idiots du parterre n'était autre que la mort de leur avenir. Je me levai, et je l'acclamai avec eux. »

Michael Swanwick, l'un des auteurs américains les plus engagés de sa génération, lauréat du prix Hugo 1999 catégorie short story, signe ici un texte coup de poing d'une précision glaçante, d'une extrême lucidité ; une science-fiction mêlée d'horreur ou le monde des vivants pourrait bien être balayé par celui des cadavres.

Bienvenue en demain, bienvenue dans La Vie des morts..

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Bifrost n° 14

Bifrost n° 14

Ils sont venus en paix. Ils ont dressé des passerelles entre notre monde et le leur, offrant aux hommes les perspectives d'une technologie formidable. Que demandent-ils en échange ? Un pour cent, un misérable pour cent des revenus annuels dûment enregistrés de tout terrien. De tout terrien... Oui, mais comment procéder avec les populations nomades dont on ignore le nombre, qui ne déclarent rien, ne reconnaissent aucune autorité étatique... Que faire du peuple Touareg, des mongols, des tribus reculées d'Afrique et d'Amérique du Sud ? Il existe une solution pourtant, une notion plus exactement : celle du génocide nécessaire. Quant à l'horreur qu'elle implique...

Un texte charnière de l'œuvre de Thomas Day, un tournant autant qu'une éclatante confirmation.

Difficile d'affirmer le contraire : il s'est crashé en beauté ! Et voici donc le capitaine Lit de Roses qui se retrouve perdu sur une planète inconnue en compagnie d'une créature métallivore et d'une autochtone certes charmante, mais dotée d'un pouvoir psychique incontrôlable qui provoque une peur aussi atroce qu'irrémédiable auprès de quiconque tente de l'approcher... Reste pour Lit de Roses à s'adapter à ce monde aussi étrange qu'étranger, d'autant qu'il pourrait bien, faute de moyen de transport, y passer le reste de sa vie. A moins que...

Le second volet d'un grand roman d'aventure par Roland C. Wagner.

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Bifrost n° 13

Bifrost n° 13

Le capitaine Lit de Roses ouvre les yeux. Il est perdu au fin fond de l'espace, bien au-delà de la Voie Lactée. Son ordinateur de bord ne répond plus alors que son vaisseau, grignoté de l'intérieur par une bien curieuse créature télépathe qui se nourrit de métal, part littéralement en morceaux... Après les Psychopompes de Klash, Roland C. Wagner nous offre ici le retour d'un de ses plus fameux héros : le capitaine Lit de Roses. Un space opéra flamboyant !

Elle a une trentaine d'années. Lui, près de quatre siècles... et il ne peut pas mourir. Avec le talent qu'on lui connaît, Robert Silverberg nous dépeint un avenir d'une sophistication extrême, un monde où la mort n'est plus qu'un souvenir. A moins que ce ne soit la vie. Une stupéfiante histoire d'amour en forme de réflexion sur le temps, le devenir et la pérennité.

La Fédération Terrestre a découvert un bien étrange système stellaire. Une planète en tout point semblable à ce qu'était la Terre il y a deux cent millions d'années. Jusqu'au satellite de cette planète, exacte réplique de notre Lune. A un détail près toutefois : ces corps stellaires sont creux ! Jean-Jacques Nguyen, lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire 1999, revisite avec maestria l'un des plus grands thèmes de la science-fiction : celui du Premier Contact.

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Bifrost n° 12

Bifrost n° 12

Le Splendeur de Bactriane est abordé par un pirate étrange et fou furieux : un fanatique critisciste ! A l'aide d'un virus, il aliène aussitôt l'Intelligence Artificielle de bord pour en faire le garant des dogmes de sa religion. La nouvelle mission de cette dernière : convertir les passagers du vaisseau. Et tant pis si ça doit prendre plusieurs générations ! Seul problème : pour prouver son entière allégeance à la nouvelle religion, il faut faire don de ses organes reproducteurs. On comprendra aisément qu'avant de se convertir, les passagers du Splendeur de Bactriane y réfléchissent à deux fois !

Pour leur dernière aventure, les Corsaires des étoiles font « tout péter ». Et pour ça, rien de mieux que de mettre en rade l'enceinte de confinement des Leppard d'un vaisseau spatial. Là, pour péter, ça pète ! Evidemment, avec un trou de ver à proximité et face à une armada ennemie, en faisant un truc comme ça on sait jamais bien où on va se retrouver. Encore que la bonne question ne soit peut-être pas où, mais quand...

Edwin Boone est un milliardaire un peu barjo. Gentil, certes, génial, sans doute, mais un peu barjo... Des preuves ? Il est persuadé y de communiquer avec des extraterrestres grâce à des champignons ! Comment ? En les mangeant ! Et puis, naturellement, à force de clamer à travers le monde que des Visiteurs vont venir le chercher, le jour où il disparaît on se pose des questions.

Trois textes, trois auteurs, autant de visions d'une science-fiction qui n'a pas peur de rire, bien au contraire, et tant pis si c'est d'elle-même !

Épuisé  

Bifrost n° 11

Bifrost n° 11

Bifrost : le livre.

Nous sommes en 2008, et ce jeune XXIème siècle s'est déjà trouvé une nouvelle horreur : la sclérodermie fibreuse virale généralisée, plus communément appelée Vif Argent. Cette monstruosité, hyper contagieuse, tue en trois jours par infection des fibroplastes du tissu conjonctif sous-cutané. En clair, cette saloperie vous écorche de l'intérieur, met à nu le collagène ce qui vous confère la couleur de l'Argent, phénomène induisant une réponse auto-immune qui vous brûle Vif. Remède connu : aucun. Et quand la pandémie paraît générer une logique interne dans son développement géographique, la porte est ouverte aux extrapolations les plus folles, les plus terrifiantes. Et si...

La guerre est aux portes de notre univers : la totalité de l'armada Keurls s'apprête à franchir un vortex qui devrait la conduire tout droit dans notre espace-temps. Pour les Corsaires des étoiles, l'équipage du Jérusalem, l'interrogation est d'une décourageante simplicité : que faire ? A situation désespérée, décision désespérée : il faut porter coup pour coup et commencer par mener le conflit chez l'envahisseur ! Pour cela une seule solution : franchir la porte spatio-temporelle ! Et après ? Après on verra

Bifrost : la revue.

L'actualité cinéma et télévision, la critique des nouveautés romans et bandes dessinées, les news du milieu S-F, des interviews de Trantkat et Neil Gaiman, des dossiers et études sur Rob Liefeld, Chad Oliver, Clifford D. Simak.

Épuisé  

Bifrost n° 10

Bifrost n° 10

Bifrost : le livre.

Canyon est un monde de glace, de désolation. Les rares êtres humains qui y survivent se sont organisés en clans, des tribus qui n'hésitent pas à s'entre-tuer pour le plus infime reliquat de technologie ou l'espoir d'un repas convenable... Mais pour Gustav et Calvero, qui n'ont pas oublié les anciens textes, il demeure un moyen, un seul, d'échapper à tout cela et, peut-être, de rendre sa dignité à l'homme. Ce moyen porte un nom : le Kern. Et pour atteindre cette gigantesque structure qui coupe le ciel en deux, ils sont prêts à toutes les alliances...

Pour nos désormais vieilles connaissances, les corsaires du Jérusalem, l'heure est aux révélations. Que sont devenus les parents de Salomon ? Qui sont réellement les Keurls et, surtout, livrent-ils vraiment une guerre à l'humanité, un conflit qui ne connaît aucune limite, ni d'espace ni de temps ? Autant de questions dont les réponses pourraient bien remettre en cause jusqu'aux fondements même de l'Univers, et précipiter nos héros dans le tourbillon d'aventures qu'ils n'avaient certes pas prévues.

Jeremy Baker a un problème. Trois fois rien, en fait. Son vaisseau a explosé, les réserves de sa combinaison s'épuisent et l'horizon est totalement occulté par un colossal trou noir. Ça suffit ?

À vrai dire, non : une créature immatérielle répondant au patronyme de Nik ne cesse de papoter à son oreille pour lui expliquer les diverses résultantes envisageables de son probable passage au sein du trou noir. Un voyage qu'il va bien falloir se résoudre à entreprendre...

Bifrost : la revue.

Les nouveautés romans et bandes dessinées critiquées, un reportage sur la Worldcon de Baltimore, la Convention Mondiale de Science-Fiction, l'actualité du cinéma et de la télévision, des dossiers sur le Hellboy de Mike Mignola et Philip K. Dick.

Épuisé  

Bifrost n° 9

Bifrost n° 9

Bifrost : le livre.

Dans la cité de la Faille, rien ne change jamais. Les mâles vivent sous l'autorité des Mères, dans la crainte du Grand Amant. Jusqu'au jour où arrive Mira, Mira l'étrangère, Mira la catin, Mira qui dans la moiteur de son ventre apporte des rêves de liberté aux hommes et fait sculpter les singes... Nicolaï est le dernier des Eizihil, le dernier rejeton d'une race de guerriers absolus. Il porte en lui le terrible secret de la puissance de son peuple disparu. Et quand la formidable armée des Mooles menace les terres du jeune Otchen-matour, Nicolaï comprend que pour protéger ce jeune loup il lui faudra révéler son secret au monde... Chandrelain boit trop. A peu près autant qu'il parle. Un travers qui lui joue un bien mauvais tour et le propulse dans les tourments de l'aventure en quête d'une réponse à une question essentielle, légendaire même, une question en forme d'histoire à laquelle répondra une autre histoire... Elle est la gardienne du plus somptueux des trésors. Dans sa tour, elle attend les héros imprudents qui, de tout temps, viennent défier son énigme dans un rêve de fortune. Elle est celle qui veille, celle qui garde, celle qui ne peut offrir que la mort. Elle est la Dame des Crânes...

Sur cette Terre où les eaux montent au même rythme que la température, Graham, le chasseur de trésors engloutis, tente tout simplement de s'assurer des jours tranquilles sur la côte italienne. Jusqu'au jour où un fragment d'astéroïde s'écrase et achève de définitivement ruiner l'environnement, générant des phénomènes étranges et la venue de bien curieux visiteurs...

Bifrost : la revue.

Outre ces cinq nouvelles, entre Fantasy et Science-Fiction, retrouvez toute l'actualité des mondes de l'Imaginaire enrichie de nombreuses études, des dossiers sur Vampirella, la littérature de Fantasy ou bien encore l'auteur américain Thomas Burnett Swann, une interview d'Olivier Ledroit et bien sûr les critiques de toutes les romans et bandes dessinées.

Épuisé  

Bifrost n° 8

Bifrost n° 8

Bifrost : le livre.

Mais qui est donc le Sandman, cette créature qui tue en pulvérisant les organes internes de ses victimes et qui signe ses forfaits d'une poignée de sable lunaire ? Mythe moderne ou réalité d'un monde qui n'a su engendrer que violences ? Avec La mère des colères, Thomas Day nous livre une novella à mi-chemin entre cyberpunk et manga, à mi-chemin entre rêve et cauchemar. Les flibusteries galactiques de Francis Valéry se poursuivent avec le troisième volet des Corsaires des étoiles, un épisode au cours duquel l'équipage haut en couleur du Jérusalem affronte la colère d'un dieu !

De la vie sur Mercure ! Telle est l'extraordinaire découverte à laquelle nous convie Stephen Baxter dans une longue nouvelle ou souffle le vent épique de l'exploration interplanétaire.

Bifrost : la revue.

Toute l'actualité de la S-F, du Fantastique et de la Fantasy avec, au hasard de la lecture et pêle-mêle, des interviews de Serge Lehman, Denis Guiot, Jean-Pierre Andrevon et Alain Grousset, la découverte de l'œuvre de l'auteur américain, Charles Harness ou encore les origines du Silver Surfer...

Bifrost : un pont dressé haut entre les univers de l'Imaginaire, un arc-en-ciel aux couleurs du rêve. L'emprunter ne tient qu'à vous.

Épuisé  

Bifrost n° 7

Bifrost n° 7

Bifrost : le livre.

L'Humanité est en guerre, un conflit incroyable qui, non content de s'étendre aux quatre coins de la Galaxie, porte ses ravages jusque dans les replis du temps. Telle est l'étonnante découverte que vont faire nos corsaires préférés, Cheb Sliman, Salomon B. et tout l'équipage du Jérusalem, des révélations aux implications renversantes sous la plume d'un Francis Valéry débridé ! Le Dracon, le Solon, le Périclès, trois vaisseaux spatiaux et leur équipage promis à un destin extraordinaire : le premier vol au-delà de notre Galaxie, loin, très loin vers les Nuages de Magellan. Un voyage fantastique de dix mille années-lumière dans l'ombre des Hiffiss, extraterrestres mystérieux dont les vaisseaux sont en réalité des enceintes de confinement forgées avant la formation même de la Terre, des cages démesurées enfermant des entités d'une nature et d'une fonction inconnues. Serge Lehman, au sommet de son art, renoue ici avec le space opéra dans une novella proprement époustouflante.

Bifrost : la revue.

Avec Christian Grenier qui, lors d'un long entretien, nous parle de son métier d'écrivain de Science-Fiction et des particularités du secteur des publications pour la Jeunesse. Thierry Ségur, lui, évoque la bande dessinée, nous dit pourquoi il nous aura fallu patienter cinq ans avant de le voir occuper à nouveau le devant de la scène, et quels sont les secrets de son dernier album. BD toujours, mais du côté des comics cette fois, avec Batman et un vaste dossier qui nous permet de mieux cerner le mythique protecteur de Gotham. Dans notre série des « petits maîtres de la S-F », Hal Clément succède à Walter Tevis, tandis que les aventures de David Starr nous offrent l'occasion de (re)découvrir l'un des héros les moins connus d'Isaac Asimov. Avec, comme de coutume, toute l'actualité S-F et Fantastique du cinéma, de la télé, des jeux de rôles, et la plupart des nouveautés BDs et romans passés au tamis de la critique. Sans oublier, enfin, une étude exceptionnelle consacrée aux encyclopédies imaginaires, une présentation des meilleures créations enrichie, là encore, d'une interview d'un des deux créateurs de l'une des plus belles réussites en la matière : Les carnets d'Imago Sekoya.

Bifrost : un pont dressé haut entre les univers de l'Imaginaire, un arc-en-ciel aux couleurs du rêve. L'emprunter ne tient qu'à vous.

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Bifrost n° 6

Bifrost n° 6

Bifrost : le livre.

Cinq auteurs, cinq manières, cinq univers... Univers utopique avec Roland C. Wagner, qui nous propose ici une réflexion magistralement orchestrée sur les liens entre paroles et pensées, actes et mots, ou comment le langage influence-t-il le monde. Univers en folie pour Jean-Pierre Andrevon et son voyage hallucinant, jusqu'au Big Bang... Univers de pouvoir, d'incompréhension, de terreur, avec Thomas Day dans un space opéra captivant et violent. Univers de franche gaudriole, aussi, pour Francis Valéry et ses corsaires de l'espace pétris d'humour, du space op' toujours mais dans un registre radicalement différent. Univers décalé, enfin, pour Robert Wolff, un auteur totalement inconnu mais dont le premier texte révèle déjà toute la maturité.

Cinq auteurs, cinq manières, cinq univers... autant de facettes d'un genre qui ne se connaît pas de limite : la Science-Fiction.

Bifrost : la revue.

Comme à chaque livraison de Bifrost, toute l'actualité des mondes de l'Imaginaire est passée au crible de la critique par une équipe de spécialistes... dite équipe qu'il nous a bien fallu enrichir, au regard de la démultiplication étonnante des productions et des infos ! Les romans, la bande dessinée, le jeu de rôle, le cinéma ou encore la télévision, ce sont les nouveautés marquantes de chacun de ces vecteurs qui sont abordées au travers d'articles critiques mais aussi d'interviews, telles celles de Jean-Pierre Andrevon ou encore Jean-Michel Roux, l'un de ces rares français réalisateurs de longs métrages S-F. Au-delà de l'actualité, de nombreux dossiers et études approfondies vous feront découvrir des personnages aussi étonnants que le Professeur Bernard Quatermass, héros télévisuel des années cinquante, ou encore Walter S. Tevis, écrivain américain que nous élevons ce trimestre au rang de « petit maître de la S-F ». La première partie d'un large dossier, une étude historique, vous emmènera dans le monde des publications S-F destinées à la Jeunesse, un autre à la découverte de Watchmen, BD exceptionnelle et désormais mythique signée Alan Moore et Dave Gibbons. Enfin l'interview des responsables de la plupart des entreprises éditrices de jeux de rôle nous permettra de dresser le bilan sur un secteur éditorial que beaucoup disent en crise. Et tous les rendez-vous habituels, ceux de Pierre Stolze et Roland C. Wagner, sans oublier non plus quelques surprises et nouveautés.

Bifrost : un pont dressé haut entre les univers de l'Imaginaire, un arc-en-ciel aux couleurs du rêve. L'emprunter ne tient qu'à vous...

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Bifrost n° 110
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