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Nicolas FRUCTUS

Après des études à l’École Emile Cohl, Nicolas Fructus débute professionnellement en 1991 dans l’illustration pour la jeunesse, avec entre autres des collaborations avec Hachette Jeunesse ou Fleurus.
En 1993, il participe à son premier travail dans le dessin d’animation. Le chassé-croisé entre production et illustration durera jusqu’en 1996, lorsqu’il intègre la direction artistique de la société de jeux vidéo Arxel Tribe. Commencent ainsi quatre années de travail en production, alternant la création et la mise en place de chartes graphiques, et le suivi de production. C’est lors de ces années que des collaborations voient le jour avec Mœbius pour le jeu Pilgrim, et surtout Philippe Druillet pour Ring, l’adaptation en jeu vidéo de la Tétralogie de Wagner, l’Anneau des Nibelung
En 2000, Nicolas Fructus décide d’arrêter pour un temps la production afin de pouvoir se consacrer pleinement à la bande dessinée, domaine qu’il rêvait depuis longtemps d’aborder. De 2001 à 2007, il publie les cinq volumes d’une série nommée Thorinth, éditée aux Humanoïdes Associés. Conjointement à cela, la bande dessinée n’amenant rarement qu’un seul projet, il participe à la mise en couleur des albums de François Boucq sur la série Bouncer, toujours aux Humanoïdes Associés.
Depuis une quinzaine d'années, Nicolas Fructus intervient régulièrement dans la réalisation de jeux (plateaux de jeux, séries  d’illustrations de cartes), de bandes dessinées (Showman Killer avec Jodorowsky), et de livres illustrés. Il a ainsi illustré plusieurs beaux livres pour les éditions Mnémos (Kadath, le guide de la cité inconnue, Un an dans les airs et Jadis) et le Bélial' : Harrison Harrison de Daryl Gregory, Maîtres des dragons de Jack Vance, La Quête onirique de Vellitt Boe de Kij Johnson, qui lui a valu le Grand Prix de l'Imaginaire dans la catégorie Illustration, ou plus récemment Noon du soleil noir de L.L. Kloetzer.

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Bifrost n° 105

Revues - Bifrost - 105

Bifrost n° 105

Il pleuvait sur la vallée depuis trente-six heures, une pluie drue, ininterrompue. Le sol était saturé. Le moindre repli aux flancs hérissés crachait un torrent boueux qui courait s’agréger aux autres torrents en contrebas avant de se déverser par des chenaux naturels dans la rivière. Une rivière qui, tirée de sa torpeur coutumière, roulait en rugissant tel un nouveau Mississippi, déchirant ses berges, s’étalant en une vaste tache jaune sur les champs et dans les rues de Grand Falls fuies par ses habitants en quête de hautes terres. Arbres déracinés et poutres emportées heurtaient les murs des vieilles bâtisses en brique de la grand-rue. Dans le hall de l’hôtel, les crachoirs de bronze flottaient de plus en plus haut, entrechoquant en un glas pitoyable leurs flancs sonores.
Au sommet des crêtes fermant la vallée au nord-est et au sud-ouest, cachés par une main méticuleuse, deux petits mécanismes bourdonnaient sans interruption — des minisemeurs qui ne devaient rien à la technologie terrienne. Leur énergie s’épuiserait en quelques jours, mais pour l’heure, ils fonctionnaient avec une efficacité remarquable, propulsant un courant régulier de particules chargées d’électricité vers le ciel, ensemençant les nuages qui s’amassaient sur les crêtes. Dans la vallée, la pluie tombait toujours…

Leigh Brackett
Toutes les coueurs de l'arc-en-ciel

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Les Maîtres des dragons

Les Maîtres des dragons

Les Basiques reviennent, tous les signaux l’indiquent. Eux et leur vaisseau capable de bondir entre les étoiles. Eux et leurs armes énergétiques au pouvoir de destruction sans égal. Mais sur Aerlith, ultime bastion d’une humanité traquée, Joaz Banbeck est prêt. Et avec lui sa cohorte de dragons dédiés à la guerre : la Harpie, l’Horreur bleue et son cousin à longues jambes, le Démon et le Mastodonte au crâne brillant. Tous élevés par ses soins. Et constitués en une armée redoutable qui lui offre une chance, il le sait. Pour peu que cet imbécile d’Ervis Carcolo le comprenne et accepte d’associer ses forces aux siennes…

« Jack Vance fut une révélation pour moi… Au même titre qu’a pu l’être Proust ou Henry James. »
Dan Simmons

Né à San Francisco à une époque où la ville n’était guère plus qu’une bourgade du Far West, Jack Vance (1916 - 2013) est l’un des écrivains les plus importants de l’histoire de la science-fiction mondiale, consacré en 2001 par son entrée au très prestigieux Science Fiction Hall of Fame. Bien qu’il ait exercé des dizaines de métiers, c’est sans doute de ses expériences de marin que lui viennent ses talents de conteur hors normes, son univers baroque chatoyant et son goût inégalé pour les civilisations exotiques aux mœurs étranges. Les Maîtres des dragons, classique intemporel, est lauréat du Prix Hugo 1963.

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Les Maîtres des dragons

Les Maîtres des dragons

Les Basiques reviennent, tous les signaux l’indiquent. Eux et leur vaisseau capable de bondir entre les étoiles. Eux et leurs armes énergétiques au pouvoir de destruction sans égal. Mais sur Aerlith, ultime bastion d’une humanité traquée, Joaz Banbeck est prêt. Et avec lui sa cohorte de dragons dédiés à la guerre : la Harpie, l’Horreur bleue et son cousin à longues jambes, le Démon et le Mastodonte au crâne brillant. Tous élevés par ses soins. Et constitués en une armée redoutable qui lui offre une chance, il le sait. Pour peu que cet imbécile d’Ervis Carcolo le comprenne et accepte d’associer ses forces aux siennes…

« Jack Vance fut une révélation pour moi… Au même titre qu’a pu l’être Proust ou Henry James. »
Dan Simmons

Né à San Francisco à une époque où la ville n’était guère plus qu’une bourgade du Far West, Jack Vance (1916 - 2013) est l’un des écrivains les plus importants de l’histoire de la science-fiction mondiale, consacré en 2001 par son entrée au très prestigieux Science Fiction Hall of Fame. Bien qu’il ait exercé des dizaines de métiers, c’est sans doute de ses expériences de marin que lui viennent ses talents de conteur hors normes, son univers baroque chatoyant et son goût inégalé pour les civilisations exotiques aux mœurs étranges. Les Maîtres des dragons, classique intemporel, est lauréat du Prix Hugo 1963.

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Plaine-guerre

Plaine-guerre

« Le ciel noir se hachure de longs traits rouges ; ce sont les tirs ennemis qui embrasent l’horizon. Ils pilonnent depuis trois jours et deux nuits la ligne du front ; là-bas. Parfois, on entend les déflagrations qui se suivent dans le lointain silence de la plaine nue. Tout est désolé, ici. Il n’y a plus un arbre, plus rien, seulement l’étendue séchée où s’alignent les chars de soutien. Par milliers. »

Sed est soldat. Depuis dix ans, il se bat sur la plaine-guerre, au sein d'un conflit sans rime ni raison. Jusqu'au moment où sa demande de permission lui est enfin accordée. Retourner chez lui, enfin… Peut-être.

Avec « Plaine-guerre », Thierry Di Rollo nous offre un texte d'une noirceur incomparable, récompensé par le Prix des lecteurs de Bifrost 2020.

Épuisé  

Le Crépuscule de la Hanse

La Hanse Galactique - 5

Le Crépuscule de la Hanse

En ce XXIIIe siècle trépidant, l’humanité s’est implantée sur nombre de planètes, se frottant à un univers exotique grouillant de vie. Afin de protéger leurs intérêts, les négociants interstellaires ont formé une alliance : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands. Le présent roman, resté inédit à ce jour, constitue l’ultime volet de ses aventures picaresques, un point final magistral, crépusculaire, au cycle de « La Hanse galactique »…
Apparu en 1956 dans les pages d’Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâbleur et roublard, infatigable arpenteur de mondes et négociateur hors pair, Nicholas van Rijn incarne pour beaucoup la figure majeure du héros andersonien. Les cinq volumes de « La Hanse galactique » proposent, pour la première fois en français, l’intégrale des aventures du plus populaire des personnages de Poul Anderson, sans oublier celles de ses compagnons emblématiques : David Falkayn, Chee Lan et Adzel.

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Le Crépuscule de la Hanse

La Hanse Galactique - 5

Le Crépuscule de la Hanse

En ce XXIIIe siècle trépidant, l’humanité s’est implantée sur nombre de planètes, se frottant à un univers exotique grouillant de vie. Afin de protéger leurs intérêts, les négociants interstellaires ont formé une alliance : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands. Le présent roman, resté inédit à ce jour, constitue l’ultime volet de ses aventures picaresques, un point final magistral, crépusculaire, au cycle de « La Hanse galactique »…
Apparu en 1956 dans les pages d’Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâbleur et roublard, infatigable arpenteur de mondes et négociateur hors pair, Nicholas van Rijn incarne pour beaucoup la figure majeure du héros andersonien. Les cinq volumes de « La Hanse galactique » proposent, pour la première fois en français, l’intégrale des aventures du plus populaire des personnages de Poul Anderson, sans oublier celles de ses compagnons emblématiques : David Falkayn, Chee Lan et Adzel.

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Hors-série Une Heure-Lumière 2020

Hors-série Une Heure-Lumière 2020

Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…

C’est aussi le nom d’une collection réunissant à ce jour vingt-six titres, un espace éditorial inédit, unique, tant par le fond que par la forme, qui ambitionne de faire voyager vite et loin le lecteur.

Une collection qui, en l’espace de quelques années à peine, s’est bâti un statut de référence dans le paysage éditorial hyper-saturé des littératures de genre. Une heure-lumière célèbre les horizons nouveaux ; le Hors-série 2020, troisième du genre, célèbre Une heure-lumière. Avec entre autres un long récit inédit signé Kij Johnson, autrice, dans cette même collection, de l’époustouflant Un pont sur la brume salué par une kyrielle de prix, dont le Hugo, le Nebula et le Grand Prix de l’Imaginaire.

Une heure-lumière… sous une pluie d’étoiles !

Hors-série offert pour l'achat de deux titres (papier) de la collection « Une heure-lumière ».

Épuisé  

Harrison Harrison

Harrison Harrison

Harrison a un problème avec l’océan. Qui a sans doute à voir avec le fait que lorsqu’il était tout gamin, « quelque chose s’y est passé »… Un quelque chose proprement horrible dont il n’a aucun souvenir conscient, mais qui a coûté la vie à son père, lui vaut une prothèse carbonée en guise de jambe droite, et des douleurs fantômes pour occuper ses nuits. Or, la thalassophobie, quand votre mère est océanographe, c’est assez compliqué. Surtout quand cette dernière se pique de mener une mission improbable au large de Dunnsmouth, petite bourgade portuaire typique de Nouvelle-Angleterre, avec ses pignons, son vieux phare, son architecture georgienne typique, son collège au style gothique suranné et ses habitants aux allures de poissons morts. À moins que ce ne soit l’imagination d’Harrison qui en rajoute un brin… Il faut dire que le poisson, Harrison, il n’aime pas beaucoup ça. Or voilà que sa mère disparaît à son tour, victime d’un accident alors qu’elle disposait des balises en haute mer…

« Ce mélange de roman d’apprentissage, d’horreur lovecraftienne et de mystère fait tour à tour rire et frissonner, un équilibre délicat que Daryl Gregory parvient parfaitement à gérer. »
Library Journal

« Un récit mené de main de maître à l’atmosphère iodée et aquatique… »
Kirkus Review

Né en 1965 dans l’Illinois, diplômé d’anglais et de théâtre, Daryl Gregory a publié une petite dizaine de romans, deux fois plus de nouvelles et un bon paquet de scénarios de comics. Cinq de ses ouvrages ont été traduits en français, dont Nous allons tous très bien, merci, qui reprend le personnage d’Harrison au cœur du présent récit, lauréat des prix Shirley Jackson et World Fantasy, et La Fantastique famille Telemachus, en cours d’adaptation pour la chaîne Showtime. Harrison Harrison est son quatrième roman publié aux éditions du Bélial’.

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Harrison Harrison

Harrison Harrison

Harrison a un problème avec l’océan. Qui a sans doute à voir avec le fait que lorsqu’il était tout gamin, « quelque chose s’y est passé »… Un quelque chose proprement horrible dont il n’a aucun souvenir conscient, mais qui a coûté la vie à son père, lui vaut une prothèse carbonée en guise de jambe droite, et des douleurs fantômes pour occuper ses nuits. Or, la thalassophobie, quand votre mère est océanographe, c’est assez compliqué. Surtout quand cette dernière se pique de mener une mission improbable au large de Dunnsmouth, petite bourgade portuaire typique de Nouvelle-Angleterre, avec ses pignons, son vieux phare, son architecture georgienne typique, son collège au style gothique suranné et ses habitants aux allures de poissons morts. À moins que ce ne soit l’imagination d’Harrison qui en rajoute un brin… Il faut dire que le poisson, Harrison, il n’aime pas beaucoup ça. Or voilà que sa mère disparaît à son tour, victime d’un accident alors qu’elle disposait des balises en haute mer…

« Ce mélange de roman d’apprentissage, d’horreur lovecraftienne et de mystère fait tour à tour rire et frissonner, un équilibre délicat que Daryl Gregory parvient parfaitement à gérer. »
Library Journal

« Un récit mené de main de maître à l’atmosphère iodée et aquatique… »
Kirkus Review

Né en 1965 dans l’Illinois, diplômé d’anglais et de théâtre, Daryl Gregory a publié une petite dizaine de romans, deux fois plus de nouvelles et un bon paquet de scénarios de comics. Cinq de ses ouvrages ont été traduits en français, dont Nous allons tous très bien, merci, qui reprend le personnage d’Harrison au cœur du présent récit, lauréat des prix Shirley Jackson et World Fantasy, et La Fantastique famille Telemachus, en cours d’adaptation pour la chaîne Showtime. Harrison Harrison est son quatrième roman publié aux éditions du Bélial’.

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ZeroS

ZeroS

« Asante part en hurlant. L’enfer est une chambre de réverbération pleine de cris, d’eau de mer et de chocs métalliques. Des ombres monstrueuses passent sur les cloisons, de la lumière verte ondule et s’entrecroise sur la moindre surface. Telles des créatures qui surgissent d’un lagon brillant, les S?hilites émergent du puits central en ouvrant le feu : le milieu du corps de Rashida explose en une brume sombre, sa moitié supérieure tombe sur le pont. Kito est toujours en train de se traîner vers le fusil à harpon sur le séchoir… comme si un vieil outil de pêche pouvait repousser ces monstres avec leurs flingues, leur air comprimé et leurs petites cartouches qui s’enfoncent loin dans votre chair avant de vous montrer l’effet sur vos intestins de la libération de cinq cents atmosphères. Asante a moins que ça. Il n’a que ses poings. »

Situé dans le futur dystopique abordé dans Vision aveugle et Échopraxie, futur peuplé de vampires et de… zombies mais à la mode Peter Watts, « ZeroS » questionne les notions de vie et d'humanité avec la douceur d'un panzer. Et au son de David Bowie. Une novelette qui claque, récompensée par le Prix des Lecteurs de Bifrost 2019.

Gratuit  

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