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Florence DOLISI

Lectrice de science-fiction et de fantasy depuis sa plus tendre enfance grâce à un papa abonné à la défunte revue Fiction, Florence Dolisi a découvert sa vocation de traductrice sur le tard, après des études d’histoire agrémentées d’histoire de l’art, d’archéologie et d’anthropologie, et quelques métiers exercés avec plus ou moins de bonheur : vendeuse dans un fastfood, disquaire puis libraire dans une célèbre chaine de magasins consacrés aux produits culturels, responsable des relations internationales dans un institut de travail social, membre de l’association culturelle chargée des conférences dans ce même institut.
Parallèlement à ce parcours étrange, elle se dépense sans compter dans l’exercice de ses passions : chanteuse et musicienne dans plusieurs groupes de rock, animatrice de radio, fan d’attelage, de salsa et... de littératures de l’imaginaire. Dès 1996, elle participe en tant que bénévole à différents festivals littéraires (Galaxiales, Imaginales, Utopiales), ce qui lui donne l’occasion de rencontrer tous les acteurs du milieu.
Et un jour, c’est la révélation. Elle s’essaye à la traduction, de l’anglais au français, d’un texte de science-fiction qui paraîtra plus tard dans la revue Galaxies et sera nommé au Grand Prix de l’Imaginaire 2005 (catégorie meilleure nouvelle étrangère) : L’Agent de voyage, de Nicholas Waller. Elle traduit plusieurs nouvelles pour les revues Asphodale, Galaxies et Bifrost, puis signe en 2004 un premier contrat avec Denoël, maison d’édition avec laquelle elle collabore toujours.
Après un congé sabbatique, elle démissionne en 2005 pour se consacrer à plein temps à la traduction. Ses faits d’armes les plus récents sont les traductions de Vélum (Hal Duncan, Denoël Lunes d’Encre, roman nommé au Prix Européen Utopiales 2009 et au Grand Prix de l’Imaginaire 2010) et sa suite Encre (même éditeur), ainsi qu’un recueil de nouvelles de Ray Bradury, Léviathan 99 paru en janvier 2010 (même éditeur).

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La Quête onirique de Vellitt Boe

La Quête onirique de Vellitt Boe

« Kij Johnson a un don sans pareil pour rendre l'irréel réel et le réel irréel. » Ursula K. Le Guin

Clarie Jurat a disparu. Nul ne sait où, mais il semblerait qu'elle se soit enfuie en compagnie d'un homme… un homme venu du monde de l'éveil. Au sein du Collège de femmes d'Ulthar, c'est la consternation : pareille fugue pourrait remettre en cause l'existence même de l'institution. Pour Vellitt Boe, le temps est venu d'abandonner ses atours confortables de professeure vieillissante au profit de sa défroque oubliée de voyageuse émérite ; retrouver son élève est impératif. Une quête qui la conduira loin, bien plus loin qu'elle ne l'imagine, d'Ulthar à Celephaïs, au-delà même de la mer Cérénarienne, jusqu'au trône d'une ancienne connaissance, un certain Randolph Carter…

Née à Harlan dans l'Iowa, en 1960, Kij Johnson est l'auteure de deux romans et d'une cinquantaine de nouvelles et novellas. Si elle partage aujourd'hui son temps entre ses activités de romancière et les cours qu'elle dispense à l'Université du Texas, elle fut longtemps responsable éditoriale (chez Tor Books, Dark Horse Comics ou TSR), après avoir été libraire indépendante, éditrice de mots croisés cryptiques, publicitaire pour une radio locale ou encore serveuse dans un strip bar…

Un pont sur la brume, son premier titre publié en France, a cumulé les distinctions des deux côtés de l'Atlantique : Hugo et Nebula Awards 2012, Grand Prix de l'Imaginaire 2017. Avec La Quête onirique de Vellitt Boe, lauréat du prestigieux World Fantasy Award 2017, Kij Johnson signe un stupéfiant prolongement à l'un des grands classiques de H. P. Lovecraft, sans oublier d'en explorer sa faille la plus patente : la place qu'il y réserve aux femmes.

Couverture et illustrations intérieures de Nicolas Fructus ; carte de Serena Malyon.

8,99 €   Ajouter au panier

La Quête onirique de Vellitt Boe

La Quête onirique de Vellitt Boe

« Kij Johnson a un don sans pareil pour rendre l'irréel réel et le réel irréel. » Ursula K. Le Guin

Clarie Jurat a disparu. Nul ne sait où, mais il semblerait qu'elle se soit enfuie en compagnie d'un homme… un homme venu du monde de l'éveil. Au sein du Collège de femmes d'Ulthar, c'est la consternation : pareille fugue pourrait remettre en cause l'existence même de l'institution. Pour Vellitt Boe, le temps est venu d'abandonner ses atours confortables de professeure vieillissante au profit de sa défroque oubliée de voyageuse émérite ; retrouver son élève est impératif. Une quête qui la conduira loin, bien plus loin qu'elle ne l'imagine, d'Ulthar à Celephaïs, au-delà même de la mer Cérénarienne, jusqu'au trône d'une ancienne connaissance, un certain Randolph Carter…

Née à Harlan dans l'Iowa, en 1960, Kij Johnson est l'auteure de deux romans et d'une cinquantaine de nouvelles et novellas. Si elle partage aujourd'hui son temps entre ses activités de romancière et les cours qu'elle dispense à l'Université du Texas, elle fut longtemps responsable éditoriale (chez Tor Books, Dark Horse Comics ou TSR), après avoir été libraire indépendante, éditrice de mots croisés cryptiques, publicitaire pour une radio locale ou encore serveuse dans un strip bar…

Un pont sur la brume, son premier titre publié en France, a cumulé les distinctions des deux côtés de l'Atlantique : Hugo et Nebula Awards 2012, Grand Prix de l'Imaginaire 2017. Avec La Quête onirique de Vellitt Boe, lauréat du prestigieux World Fantasy Award 2017, Kij Johnson signe un stupéfiant prolongement à l'un des grands classiques de H. P. Lovecraft, sans oublier d'en explorer sa faille la plus patente : la place qu'il y réserve aux femmes.

Couverture et illustrations intérieures de Nicolas Fructus ; carte de Serena Malyon.

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Bifrost n° 35

Bifrost n° 35

« Un bruit d'explosion à ma droite, de métal outragé se répandant dans l'air gelé, y perdant sa chaleur, déchiqueté, vermicelles et banderoles, étincelles et flammes étendards annonçant trois morts. Je ne vois pas ce que mon esprit imagine. J'entends le cri de Dylan — amour et terreur mêlés — mon prénom hurlé, deux ou trois fois... mon cerveau refuse de compter les mots en de telles circonstances... j'entends l'homme que j'aime à travers l'instant tendu qui m'emprisonne, la chute si courte et pourtant si longue, car s'y reflète une vie en accéléré. J'imagine Dylan sanglé dans son fauteuil anti-g, forçant sur les commandes, trop près de la bulle de vitracier du cockpit, le visage déformé par l'effort et la peur.

J'entrouvre les yeux une seconde, minuscule victoire sur la terreur qui m'étrangle. Dans le lointain, Dylan crie, assis dans son siège-baquet, insecte vociférant découpé à contre-jour sur la toile ronde du cockpit.

Mes mains protègent mon ventre, si précieux. L'urine piquante m'éclabousse les jambes et le bas de la combinaison boudinée auteur de mes mollets. Nous touchons le sol. »

Thomas Day

Le Chasseur sous l'horizon

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